Une semaine seulement après la première marée noire au Pérou, l’Agence péruvienne de régulation de l’environnement (OEFA) vient de lancer une enquête afin de déterminer les responsabilités de Repsol.
2ème déversement suite à la marée noire au Pérou
L’Osinergmin confirme la nouvelle fuite de pétrole dans les eaux péruviennes. Celle-ci ne serait équivalente qu’à 8 barils. Soit d’environ 1200 litres de pétrole.
« C’est sous contrôle. Des vérifications sont en cours pour que cette nouvelle fuite ne touche pas les côtes. », confirme Jesus Menacho, chef des opérations des garde-côtes péruviens.
L’OEFA était déjà en train d’enquêter sur une première fuite survenue le 15 janvier 2022. Équivalente, elle, à plus de 6000 barils de pétrole.
Cette dernière semble provenir des travaux sur un oléoduc sous-marin relié à la raffinerie propriété de Repsol à La Pampilla. La même raffinerie déjà incriminée dans la première marée noire.
« Lors des travaux effectués […] sur l’infrastructure située à 18 mètres sous la surface de la mer, une remontée contrôlée des restes de la marée noire du 15 janvier a été générée », confirme ainsi l’énergéticien espagnol.
Selon l’OEFA, les deux déversements pourraient être conséquences de l’éruption du Volcan Hunga Tonga dans le Royaume de Tonga en Polynésie survenue le 15 janvier 2022.
Celle-ci ayant entraîné des vagues d’une ampleur exceptionnelle. Jusqu’à perturber les travaux en cours sur l’oléoduc situé sur les côtes centrales du Pérou.
Néanmoins, l’OEFA enquête sur les possibles faits imputables directement à Repsol. Également, sur le respect de la mise en œuvre du plan d’urgence en cas d’évènements de ce type. Pour l’heure, l’entreprise justifie de travaux sur l’oléoduc conformes à la procédure en vigueur pour ce type de travaux.