Le marché de l’éolien, en pleine expansion, sera bénéfique pour l’emploi. Selon une étude, 3,3 millions de nouveaux postes seront créés d’ici 5 ans.
Un marché de l’éolien en expansion croissante
Une étude du Global Wind Energy Council (GWEC) montre que le développement du marché de l’éolien profitera à l’emploi. Selon le conseil, 3,3 millions de nouveaux postes peuvent être créés dans le monde au cours des cinq prochaines années. Ce chiffre comprend les emplois directs dans l’éolien terrestre et offshore, mais aussi tous les emplois autour des projets éoliens : fabrication, exploitation, maintenance, etc.
À l’heure actuelle, l’industrie éolienne mondiale représente 751 GW de capacités installées, et 470 GW supplémentaires arrivent d’ici 2025. Selon l’Agence internationale pour les énergies renouvelables, le marché a généré à ce jour 1,2 million d’emplois dans le monde. Les nouvelles capacités créeront donc presque trois fois plus d’emplois qualifiés de « locaux et durables ».
550.000 postes en Chine
Le rapport annonce aussi de bonnes nouvelles pour les régions et États investis depuis longtemps dans le marché de l’éolien. En 2020, il y avait environ 550.000 travailleurs de l’éolien en Chine, 260.000 au Brésil et 115.000 aux États-Unis. Des pays en besoin d’emploi vu leur taux de chômage, le Brésil ayant atteint un record de 14,2% l’été dernier.
Ainsi, la majorité de ces emplois seront créés sur des marchés éoliens à forte croissance. L’étude du GWEC établit même une liste de 11 pays pour qui ces nouveaux emplois seraient les plus nombreux. Parmi eux, des pays déjà en pleine transition énergétique comme la France, l’Allemagne, l’Espagne ou encore les États-Unis. Mais on trouve aussi des puissances émergentes comme l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud.
Une transition énergétique « propre et rapide » en ligne de mire
Ben Backwell, PDG de GWEC, résume bien la situation : « L’industrie éolienne a une solide expérience en matière de création d’emplois. Alors que le monde se remet encore des impacts économiques de la pandémie de COVID-19, les gouvernements doivent considérer le secteur éolien comme une industrie clé pour créer les emplois dont ils ont besoin, afin de remettre leurs économies sur les rails ».
Cette nouvelle est aussi l’indicateur d’une transition énergétique et écologique qui se poursuit toujours. Alors que les plans de relance fleurissent après la pandémie de COVID-19, ceux-ci dépensent toujours plus d’énergies fossiles que renouvelables. La transition énergétique devra donc s’accélérer durant la prochaine décennie pour préserver les chances d’atteindre la neutralité carbone en 2050.