Marché de l’Énergie en Inde: Quel Équilibre des Sources?

Partager:

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90€/mois sans engament

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90€/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 €/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99€/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 €/mois à partir de la 2ᵉ année.

 

Le marché de l’énergie en Inde est en pleine mutation. Le pays accumule les succès dans son récent développement énergétique. Néanmoins, de nombreux défis demeurent, notamment liés à la pandémie de la Covid-19. En ce sens, le rapport de l’IEA India Energy Outlook 2021 sortie ce mois de février 2021 explore les opportunités et les défis à venir pour l’Inde.

Dans ce rapport sont présentés les futurs énergétiques possibles de l’Inde, à travers quatre scénarios différents :

  • Le « Stated Policies Scenario » (STEPS) fournit une évaluation de la direction que prend le système énergétique indien, compte tenu des contraintes actuelles.
  • Le « India Vision Case » se fonde sur une reprise rapide de l’économie.
  • Le scénario de reprise retardée prend en compte le cas où la pandémie se prolongerait.
  • Le scénario de développement durable étudie comment l’Inde pourrait mobiliser une poussée supplémentaire d’investissements dans les énergies propres.

Tour d’horizon de la situation énergétique indienne.

 

À lire sur energynews.fr : L’Inde ressert ses liens avec l’IEA en vue de son adhésion

 

Marché de l’Énergie en Inde : quel constat ?

 

L’Inde, 3ème consommateur d’énergie au monde

Le marché de l’énergie en Inde à beaucoup évolué ces dernières années. Le pays est le troisième consommateur d’énergie au monde, et dorénavant, des centaines de millions d’indiens sont branchés sur le réseau électrique. Par conséquent, les énergies renouvelables sont également en pleine croissance suscitant l’intérêt écologique et économique.

Toutefois, l’Inde deviendra bientôt le pays le plus peuplé du monde. Il en découle une croissance de la demande d’électricité massive au cours des vingt prochaines années.

 

Quelles conséquences de la croissance démographique ?

Cette croissance démographique est également liée au phénomène d’urbanisation, dont découle certaines problématiques que l’Inde devra solutionner. Par exemple, la croissance rapide du nombre de propriétaires d’unités de climatisation rend extrêmement variable la demande en électricité. Dans le même temps, l’urbanisation et la construction de nombreuses infrastructures augmenteront le part de l’électricité dans la consommation d’énergie résidentielle.

De plus, la crise de la Covid-19 a compliqué les efforts et des problèmes sont apparus. Entre autres, le manque d’approvisionnement fiable en électricité, la dépendance à l’égard de la biomasse comme combustible de cuisson, ou encore la mauvaise qualité de l’air.

 

Quel marché énergétique pour répondre aux nouveaux défis ?

 

Compte tenu de l’urbanisation et de la croissance économique et démographique, l’Inde va connaître la plus forte augmentation de demande énergétique du monde. Entre le charbon, le pétrole, le gaz et le solaire, vers quelles énergies l’Inde devrait-elle se tourner ?

 

L’expansion du solaire

Tout d’abord, l’énergie solaire est appelée à connaître une croissance explosive en Inde. Elle égalerait la part du charbon dans la production d’électricité indienne d’ici deux décennies dans le scénario STEPS. Néanmoins, à l’heure actuelle, l’énergie solaire représente moins de 4 % de la production d’électricité en Inde.

Les parts du charbon et du solaire dans la production d’électricité indienne convergent aux alentours de 30% dans le scénario STEPS. Ce changement est dû aux ambitions politiques de l’Inde. Parmi celles-ci, l’objectif d’atteindre 450 GW de capacité renouvelable d’ici 2030 ainsi que la compétitivité des coûts de l’énergie solaire.

 

À lire sur energynews.fr : Parc solaire en Inde : EDEN sécurise 450 MW au Rajasthan

 

Le déclin du charbon

Alors que l’énergie solaire prend le dessus, quel avenir pour le charbon ? Il n’y aura plus de croissance du parc charbonnier de l’Inde lorsque les dernières centrales électriques à charbon seront achevées au cours des prochaines années.

Néanmoins, les fournisseurs de charbon trouvent encore des débouchés. Notamment en se tournant vers les consommateurs industriels plutôt que vers le secteur de l’électricité.

 

La persistance du pétrole

Contrairement au charbon, le pétrole ne semble pas forcément menacé. En effet, la demande d’énergie pour le transport routier dans le cadre du scénario STEPS devrait plus que doubler au cours des deux prochaines décennies. D’ici 2040, 25 millions de camions supplémentaires circuleront sur les routes indiennes.

Cependant, la question du pétrole pose la problématique de la sécurité énergétique de l’Inde. En effet, la facture des importations indiennes de combustibles fossiles triplera au cours des deux prochaines décennies.

Sur ce point, l’Inde s’expose alors à plusieurs facteurs. D’un côté une vulnérabilité et une volatilité des prix. De l’autre, des éventuelles perturbations de l’approvisionnement.

 

À lire sur energynews.fr : Des énergies renouvelables plus compétitives que le charbon d’ici 2030

 

Les questionnements liés au gaz

Le marché du gaz naturel connaît une croissance rapide en Inde, le gaz de ville étant favorisé par le phénomène d’urbanisation. De plus, l’utilisation du gaz pourrait aider à atteindre les objectifs de qualité de l’air et de réduction des émissions à court terme. Néanmoins, le coût du gaz en gros a doublé en 2019, et reste donc une question sensible pour les consommateurs.

 

L’importance des politiques dans le marché énergétique indien

 

Un dépassement des objectifs fixés par l’Accord de Paris ?

Le scénario de développement durable met en évidence un modèle de croissance inclusive à faible intensité de carbone. Son leadership sur le marché du solaire, couplé aux technologies des batteries, permettra à l’Inde de jouer un rôle important au niveau mondial.

Cette dynamique permettrait même de dépasser certains engagements de l’Accord de Paris, puisque l’intensité des émissions de l’économie indienne s’améliore de 40 % entre 2005 et 2030, au-delà des 33-35 % fixés par l’accord.

 

À lire sur energynews.fr : Total renforce son partenariat avec Adani Group

 

Forte augmentation des émissions de CO2 d’ici 2040

Néanmoins, certaines problématiques, notamment relative au secteur de l’industrie et des transports restent à être solutionnées. En effet l’augmentation de 50% des émissions de CO2 de l’Inde jusqu’en 2040 est l’augmentation la plus importante du monde. Et ce, alors même que les émissions de CO2 par habitant de l’Inde restent bien inférieures à la moyenne mondiale.

Finalement, s’il est possible d’imaginer le futur énergétique de l’Inde, il n’est pas possible de le prévoir. En effet, il dépend des bâtiments et des usines qui restent à construire, et des véhicules et des appareils qui restent à acheter. Les ambitions de l’Inde en matière d’énergies renouvelables pourront être atteintes seulement si des politiques gouvernementales sûres et durables sont mises en œuvre.

Sur ce point, l’Inde semble déterminée à développer son activité solaire. En témoigne l’implantation durable du français Total sur le sol indien afin de développer des projets solaires d’envergure.

 

Nouvelle panne du réseau électrique nigérian entraîne des coupures massives dans le pays

Une défaillance soudaine sur le réseau national a interrompu l’alimentation en électricité de plusieurs régions du Nigeria, relançant les interrogations sur la stabilité du système de transport électrique.

Le Guyana veut durcir le cadre contractuel pour l’exploitation pétrolière

Réélu à la tête de l’État, le président Irfaan Ali annonce des accords de production plus contraignants pour les compagnies pétrolières, avec l’objectif d’augmenter les retombées économiques nationales.

Coal India engage 5 GW de projets solaires et éoliens à l’échelle nationale

Coal India lance des appels d’offres pour développer 5 GW de capacités renouvelables, répartis entre le solaire et l’éolien, dans le cadre de sa stratégie énergétique à long terme.
en_114070920254540

Les services publics américains projettent 147 GW de nouvelles charges électriques

Les services publics aux États-Unis anticipent une hausse rapide des charges à forte intensité, visant 147 GW de nouvelles capacités d'ici 2035, avec un déplacement stratégique vers les marchés déréglementés.

France: RTE ouvre le débat public sur 100 milliards d’euros pour le réseau électrique

La France engage une concertation nationale autour du plan de RTE visant 100 milliards d’euros d’investissements d’ici 2040 pour moderniser le réseau de transport d’électricité haute tension.

La Californie accélère les permis pour capter les crédits fiscaux fédéraux

Le gouverneur Gavin Newsom ordonne une mobilisation des agences californiennes pour sécuriser les crédits de l’Inflation Reduction Act avant leur expiration, en ciblant les projets énergétiques prêts à entrer en construction.
en_114030952540

L’industrie allemande alerte sur un fardeau énergétique de €5.4tn d’ici 2049

La transition énergétique allemande pourrait coûter jusqu’à €5.4tn ($6.3tn) d’ici 2049, selon la principale organisation industrielle, qui pointe un risque pour la compétitivité nationale.

Les coupures d’électricité plongent les commerces iraniens dans une crise opérationnelle durable

Face aux délestages imposés par les autorités, les petites entreprises en Iran enregistrent des pertes croissantes, sur fond de sécheresse, de pénurie de carburant et de pression sur le réseau électrique national.

T Plus maintiendra sa production électrique à 57,6 TWh en 2025

Le groupe russe T Plus prévoit de stabiliser sa production d’électricité à 57,6 TWh en 2025, malgré un recul observé au premier semestre, selon les déclarations de son directeur général Pavel Snikkars.
en_114030934540

La régulation française de l’énergie corrige dix affirmations publiques sur les coûts et la production

En France, la Commission de régulation de l’énergie publie une mise au point sur dix affirmations relayées durant l’été, rectifiant plusieurs données concernant les tarifs, la production et les investissements dans le secteur électrique.

Des dizaines de scientifiques dénoncent un rapport climatique jugé biaisé par le département américain de l’énergie

Un collectif de 85 chercheurs conteste la validité scientifique du rapport climatique publié par le département de l’Énergie des États-Unis, en soulignant des méthodes jugées partiales et l’absence de relecture indépendante.

Cinq nouveaux projets obtiennent le statut CB RES et rejoignent la liste de la Commission

Cinq projets d’infrastructure énergétique viennent d’être intégrés à la liste des projets renouvelables transfrontaliers, les rendant éligibles à un soutien financier dans le cadre du programme CEF Energy.
en_11401092046540

La Tanzanie mise sur le gaz naturel comprimé pour réduire ses importations pétrolières

Le gouvernement tanzanien lance une concertation nationale pour accélérer le déploiement du gaz naturel comprimé, mobilisant financements publics et privés afin de sécuriser l’approvisionnement énergétique et diminuer les coûts du carburant.

Le Koweït lance les appels d’offres pour un projet énergétique et hydraulique de 1,8GW

Le gouvernement koweïtien a invité trois consortiums internationaux à soumettre leurs offres pour la première phase du projet Al Khairan, combinant production d’électricité et dessalement.

La NNPC Ltd maintient la raffinerie de Port Harcourt et mise sur sa réhabilitation

La compagnie pétrolière publique nigériane abandonne le projet de cession de la raffinerie de Port Harcourt et confirme sa volonté de poursuivre un programme de maintenance malgré des coûts d’exploitation élevés.
en_11401092051540

Crise politique en France : la feuille de route énergétique menacée d’un nouveau report

La publication du décret de la Programmation pluriannuelle de l’énergie, attendue depuis deux ans, est compromise par les tensions politiques internes, mettant en péril les investissements stratégiques dans le nucléaire et les renouvelables.

L’EIA reporte plusieurs rapports clés après une réduction de 30 % de ses effectifs

L’Agence américaine d’information sur l’énergie reprogramme ou abandonne plusieurs publications, affectant la disponibilité de données critiques pour les marchés pétrolier, gazier et des énergies renouvelables.

Le Brésil démantèle un réseau criminel de 52 milliards BRL dans les carburants

Les autorités brésiliennes ont lancé une vaste opération ciblant un système de blanchiment lié au secteur des carburants, impliquant des fonds d’investissement, des fintechs et plus de 1 000 stations-services à travers le pays.
en_11403008282540

Le gaz naturel et le solaire bénéficient d’un large soutien aux États-Unis

Une étude nationale du cabinet Davies Group révèle que les Américains soutiennent massivement le développement simultané des énergies renouvelables et fossiles, avec un appui marqué pour le gaz naturel et l’énergie solaire.

Séoul impose une réduction de 25 % des capacités pétrochimiques pour stabiliser le secteur

Le gouvernement sud-coréen contraint dix groupes pétrochimiques à réduire jusqu’à 3,7 millions de tonnes de vapocraquage par an, assortissant ses aides financières et fiscales à des restructurations rapides et documentées.

Connectez-vous pour lire cet article

Vous aurez également accès à une sélection de nos meilleurs contenus.

ou

Passez en illimité grâce à notre offre annuelle:
99€ la 1ère année, puis 199€ /an.