Marché de l’électricité: la réforme de l’UE entérinée

Ce jeudi, les eurodéputés ont approuvé une réforme du marché de l'électricité de l'UE, visant à stabiliser les prix et encourager les énergies propres.
Réforme énergétique UE

Partagez:

En réponse aux fluctuations extrêmes des prix de l’électricité, exacerbées par la dépendance aux centrales à gaz, l’Union européenne a adopté une réforme significative. Cette législation, finalisée en décembre et récemment approuvée par le Parlement européen, vise à offrir des prix stables et abordables pour les consommateurs en facilitant les contrats à long terme et en soutenant les investissements dans le nucléaire et les renouvelables.

Mécanismes pour amortir les factures

Sous la nouvelle loi, les États membres peuvent obliger les fournisseurs d’électricité à adopter des contrats d’achat à long terme à prix fixe pour limiter l’impact de la volatilité des prix du gaz. Ces accords, sous la forme de PPA, sont désormais encouragés pour réduire les risques financiers des consommateurs et des entreprises.

Protection renforcée des consommateurs

La réforme met un accent particulier sur la protection des consommateurs, notamment ceux jugés vulnérables. Les fournisseurs ne peuvent couper l’électricité aux ménages en difficulté et les augmentations unilatérales des prix dans les contrats à prix fixe sont interdites. De plus, l’introduction des compteurs intelligents permettra aux consommateurs de mieux gérer leur consommation d’énergie.

Soutien aux investissements et concurrence

Pour promouvoir les investissements dans la production d’énergie décarbonée, la réforme introduit les contrats pour la différence (CFD), garantissant un prix stable soutenu par l’État. Cette approche est conçue pour offrir une prévisibilité financière aux investisseurs et est applicable y compris aux centrales nucléaires, comme négocié par la France malgré l’opposition de l’Allemagne.

Les « mécanismes de capacité » permettent aux États de payer pour les capacités inutilisées afin d’assurer la disponibilité en cas de besoin. Une dérogation est accordée jusqu’en 2028 pour les centrales fossiles existantes, comme souhaité par la Pologne. En période de crise, des mesures telles que des boucliers tarifaires peuvent être activées pour protéger les consommateurs.

Malgré une hausse des capacités de production et une baisse des tarifs, le Liberia dépend toujours d’importations d’électricité pour faire face à la demande croissante, en particulier durant la saison sèche.
Le nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung revoit la politique énergétique nationale, visant un rééquilibrage de la réglementation nucléaire sans fermer immédiatement les réacteurs actuellement en activité.
La Commission de régulation de l’énergie a présenté son rapport annuel 2024, marqué par une activité soutenue sur les réseaux, les prix, et l’évolution du cadre réglementaire européen.
Les États-Unis assouplissent les pénalités envisagées pour les méthaniers étrangers et les transporteurs automobiles, diminuant fortement les coûts initiaux pour les opérateurs internationaux tout en conservant les objectifs stratégiques de soutien à la marine marchande américaine.
Alors que les capitaux affluent vers les technologies propres à l’échelle mondiale, l’Afrique reste marginalisée, ne recevant qu’une fraction des flux prévus selon l’Agence internationale de l’énergie.
Le gouvernement mexicain espère mobiliser jusqu’à $9bn d’investissements privés d’ici 2030, mais l’absence de cadre commercial clair suscite des doutes dans le secteur.
En 2024, les énergies renouvelables ont couvert 33,9 % de la consommation d’électricité de la France métropolitaine, une progression portée par la hausse de la production d’hydroélectricité et l’expansion du solaire.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce ses orientations stratégiques pour 2030, marquées par un focus sur la transition énergétique, la compétitivité européenne et les besoins des consommateurs.
Madrid a versé un montant arbitral à Blasket Renewable Investments après plus de dix ans de contentieux liés au retrait d’avantages fiscaux accordés aux investisseurs dans les énergies renouvelables.
Le marché mondial des énergies renouvelables continue de croître, atteignant 1 200 milliards de dollars en 2024, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), soutenu par les investissements dans le solaire et l'éolien.
Le gouvernement du Québec accorde un financement de 3,43 M$ à la Coopérative d’électricité de Saint-Jean-Baptiste pour installer des compteurs intelligents et renforcer son infrastructure dans 16 municipalités.
Les nouvelles mesures tarifaires américaines provoquent une augmentation des coûts dans le secteur de l’énergie, avec un effet particulièrement marqué sur le stockage et le solaire, selon une étude de Wood Mackenzie.
Malgré l’urgence affichée, les investissements climatiques européens stagnent autour de 500 milliards d’euros par an, loin des besoins estimés à près de 850 milliards. De nouveaux instruments financiers tentent de relancer une dynamique indispensable.
Les pays africains consacrent désormais davantage à la dette qu’à l’éducation et à la santé, limitant leurs investissements essentiels malgré un fort potentiel énergétique. Le G20, sous pression, peine à fournir une réponse adaptée aux enjeux financiers et climatiques.
Quatre producteurs d’énergie renouvelable ont reçu l’autorisation de vendre 400 MW directement à des entreprises industrielles égyptiennes sans soutien public.
Un rapport d’Ember montre que l’ASEAN pourrait alimenter près d’un tiers de ses data centres avec de l’éolien et du solaire d’ici 2030, sans avoir recours au stockage, sous réserve de politiques publiques adaptées.
Les autorités espagnoles et le gestionnaire du réseau REE ont démenti toute expérimentation sur le réseau électrique national avant la panne massive du 28 avril, dont les causes restent non identifiées.
Trois trajectoires commerciales projetées par Wood Mackenzie montrent comment les tensions douanières peuvent infléchir la demande, les prix et les investissements dans le secteur énergétique mondial.
La Commission européenne annonce que l’Union est en bonne voie pour réduire ses émissions de 54% d’ici 2030, grâce aux plans mis à jour des États membres.
La Corée du Sud officialise deux appels d'offres totalisant 2,25 GW, répartis entre éolien offshore et solaire, avec de nouveaux critères économiques et techniques destinés à renforcer la sécurité énergétique et attirer les investisseurs internationaux.