L’Union africaine, par la voix de son secrétaire général adjoint, exhorte à l’investissement et à l’action pour développer la géothermie.
Un potentiel énergétique
L’Union africaine, à l’occasion de son vingtième anniversaire choisissait comme thème du bal des ambassadeurs: « Notre Afrique, notre avenir ». La Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammed remerciait la représentante permanente de l’Union africaine pour son rôle en faveur de la démocratie. Elle soulignait par ailleurs, qu’en cette période de crise mondiale de l’énergie, la nécessité de prendre des engagements envers l’Afrique.
Ainsi, les pays africains, riches en ressources énergétiques, disposent d’un énorme potentiel pour la transition énergétique. En effet, ce potentiel s’exerce de l’hydrogène à l’énergie géothermique. Il s’agit par ailleurs, de transformer l’énergie en un moteur de la mise en œuvre des objectifs de développement durable.
Taxer le gaz et le pétrole
Toutefois, au niveau régional, les besoins de financements nécessitent des institutions efficaces et transparentes. Les réponses doivent s’adapter aux défis spécifiques de chaque pays avec des cadres réglementaires qui favorisent les investissements étrangers directs. Pour ce faire, il s’agit de s’appuyer sur la zone de libres-échanges continentale africaine avec des taxes exceptionnelles sur les sociétés pétrolières et gazières.
Il s’agit d’orienter les revenus ainsi générés vers des programmes pour alléger la crise actuelle et investir en faveur de l’emploi. De plus, la gestion des risques de catastrophes nécessite une prise en compte face, notamment, aux changements climatiques. Le continent a besoin d’une architecture adaptée pour réaliser les objectifs de l’agenda 2063.