L’Ukraine demande à l’Europe de sanctionner l’énergie russe

L'Ukraine enjoint les bourses européennes de l'énergie à prendre des mesures contre la Russie

Partager:

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90$/mois sans engament

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90$/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 $/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99$/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 $/mois à partir de la 2ᵉ année.

L’Ukraine appelle les bourses européennes de l’énergie à interdire les commerçants traitant avec la Russie. Les sanctions internationales contre le Kremlin commencent à se concentrer sur les flux de matières premières. Le 8 mars, le président américain Joe Biden interdit les importations de GNL et de pétrole russe aux États-Unis.

L’Ukraine veut interdire à la Russie l’accès aux bourses européennes de l’énergie

Le ministère ukrainien de l’Économie envoie une lettre datée du 4 mars à l’Association des bourses européennes de l’énergie. La Commission européenne et les États membres de la Communauté de l’énergie la reçoivent également. Dans celle-ci, l’Ukraine formule une demande principale. Elle exhorte :

« Toutes les bourses et centres de compensation à tout mettre en œuvre pour appliquer les plus strictes restrictions et sanctions visant à mettre fin à la guerre. »

Par cette demande, l’Ukraine espère contrecarrer les opérations militaires de la Russie sur son territoire en frappant son économie. En effet, l’Europe représente 60 % des exportations de pétrole russe. Des sanctions sur ce secteur, à court terme, s’avéreraient extrêmement pénalisantes pour la Russie.

En ce sens, le ministère ukrainien poursuit et attend des bourses de l’énergie plusieurs mesures. Il veut, par exemple, faire immédiatement cesser l’accès aux bourses européennes aux commerçants russes. Il demande également d’empêcher les négociants en énergie de coopérer avec la Russie sur des projets d’investissement.

Les demandes de l’Ukraine comportent d’importants contrecoups pour les fournitures européennes en énergie

Néanmoins, répondre favorablement à ces demandes ukrainiennes comporte son lot de conséquences pour les pays de l’Union européenne. Certains d’entre eux restent largement dépendants des importations russes pour leur énergie.

À titre d’exemple, l’Allemagne, première économie de l’UE, reçoit 55 % de son gaz et 42 % de son pétrole de la Russie. Prise continentalement, et en dépit de disparités nationales, l’Europe importe 40 % de gaz et 20 % de pétrole russe. En somme, un alignement sur les demandes de l’Ukraine constitue une rupture majeure de la politique énergétique de l’Union.

Aussi, certains autres pays fournisseurs de l’UE émettent leurs réserves sur de potentielles sanctions énergétiques contre la Russie. Le Qatar, par exemple, prévient ne pas être en capacité de combler le vide créé par la disparition de l’offre russe.

En somme, de telles sanctions doivent s’accompagner d’une nette hausse des prix de l’énergie sur le marché européen. Il est à noter que ce dernier enregistre déjà des records. Le 7 mars dernier, le TTF néerlandais atteignait ainsi 345 euros le mégawattheure (MWh).

Les États-Unis s’alignent sur les exigences ukrainiennes en matière de sanctions énergétiques

Le 8 mars, Shell et BP déclarent qu’elles arrêtent tous les achats au comptant de brut et de produits russes. Ces deux compagnies sont les deux plus grandes majors énergétiques européennes. Le reste des grandes entreprises européennes se joignent à l’effort afin d’isoler économiquement Moscou et de soutenir l’Ukraine.

Shell annonce également qu’elle entend fermer ses stations-service en Russie. Elle doit par ailleurs cesser d’y fournir ses carburants d’aviation.

Ces initiatives européennes suivent la récente annonce de Joe Biden d’interdire les importations de pétrole et de GNL russes. Aux États-Unis, les représailles prises contre Moscou vont maintenant au-delà des premières sanctions financières. En effet, le président Biden prohibe aussi d’éventuels investissements américains dans le secteur énergétique russe.

Les jours suivant l’invasion de l’Ukraine, les négociants et les raffineurs se préparaient déjà à de telles sanctions. En effet, ceux-ci réduisent volontairement les importations américaines de brut et de produits russes en prévoyance d’une telle politique.

Les États-Unis sont les premiers producteurs de pétrole au monde, et occupent la deuxième place en ce qui concerne le gaz naturel. En conséquence, ils restent relativement moins dépendants de la Russie pour leur approvisionnement que ne l’est l’Europe. Cette dernière, enfin, doit encore préciser son positionnement au sujet de cette guerre énergétique.

L’Italie et Les États-Unis scellent un partenariat sur le GNL pour sécuriser l’approvisionnement européen

Les deux pays ont convenu de développer des infrastructures dédiées au gaz naturel liquéfié pour renforcer la sécurité énergétique de l’Europe et stimuler les échanges transatlantiques.

L’Iran veut relancer sa production pétrolière face au risque de nouvelles sanctions

L’ayatollah Ali Khamenei appelle à moderniser l’industrie pétrolière et à élargir les débouchés commerciaux alors que Téhéran est confronté à la réactivation possible des sanctions de l’accord nucléaire de 2015.

Zelensky demande à la Slovaquie de cesser ses achats de pétrole russe via Droujba

Le président ukrainien a exigé l’arrêt des importations de brut russe par la Slovaquie, en proposant une alternative d’approvisionnement, dans un contexte marqué par la guerre et les tensions diplomatiques croissantes autour de l’oléoduc Droujba.
en_114070920253540

Coal India engage 5 GW de projets solaires et éoliens à l’échelle nationale

Coal India lance des appels d’offres pour développer 5 GW de capacités renouvelables, répartis entre le solaire et l’éolien, dans le cadre de sa stratégie énergétique à long terme.

Washington réduit les droits de douane et ouvre la voie à 550 milliards d’investissements japonais

Les États-Unis abaissent les tarifs appliqués aux importations japonaises à 15 %, tandis que Tokyo s’engage dans un plan massif d’investissements ciblant l’énergie, l’industrie et l’agriculture américaines.

Les services publics américains projettent 147 GW de nouvelles charges électriques

Les services publics aux États-Unis anticipent une hausse rapide des charges à forte intensité, visant 147 GW de nouvelles capacités d'ici 2035, avec un déplacement stratégique vers les marchés déréglementés.
en_11405092953540

France: RTE ouvre le débat public sur 100 milliards d’euros pour le réseau électrique

La France engage une concertation nationale autour du plan de RTE visant 100 milliards d’euros d’investissements d’ici 2040 pour moderniser le réseau de transport d’électricité haute tension.

La Californie accélère les permis pour capter les crédits fiscaux fédéraux

Le gouverneur Gavin Newsom ordonne une mobilisation des agences californiennes pour sécuriser les crédits de l’Inflation Reduction Act avant leur expiration, en ciblant les projets énergétiques prêts à entrer en construction.

L’industrie allemande alerte sur un fardeau énergétique de €5.4tn d’ici 2049

La transition énergétique allemande pourrait coûter jusqu’à €5.4tn ($6.3tn) d’ici 2049, selon la principale organisation industrielle, qui pointe un risque pour la compétitivité nationale.
en_114030939540

Les coupures d’électricité plongent les commerces iraniens dans une crise opérationnelle durable

Face aux délestages imposés par les autorités, les petites entreprises en Iran enregistrent des pertes croissantes, sur fond de sécheresse, de pénurie de carburant et de pression sur le réseau électrique national.

T Plus maintiendra sa production électrique à 57,6 TWh en 2025

Le groupe russe T Plus prévoit de stabiliser sa production d’électricité à 57,6 TWh en 2025, malgré un recul observé au premier semestre, selon les déclarations de son directeur général Pavel Snikkars.

Le Brésil demande son adhésion complète à l’Agence internationale de l’énergie

Brasília a officiellement entamé le processus d’adhésion à l’Agence internationale de l’énergie, renforçant ainsi son positionnement stratégique sur la scène énergétique mondiale après des années de coopération étroite avec l’organisation basée à Paris.
en_11402092034540

La régulation française de l’énergie corrige dix affirmations publiques sur les coûts et la production

En France, la Commission de régulation de l’énergie publie une mise au point sur dix affirmations relayées durant l’été, rectifiant plusieurs données concernant les tarifs, la production et les investissements dans le secteur électrique.

Poutine demande à la Slovaquie de bloquer les flux énergétiques vers l’Ukraine

En déplacement à Pékin, Vladimir Poutine a appelé la Slovaquie à suspendre ses livraisons d’énergie à l’Ukraine, en réponse aux frappes ukrainiennes sur les infrastructures énergétiques russes.

Moscou et Bratislava discutent du conflit ukrainien et de la coopération énergétique

Vladimir Poutine et Robert Fico se sont rencontrés en Chine pour aborder la guerre en Ukraine, la sécurité régionale et les relations énergétiques entre la Russie et la Slovaquie.
en_11402092051540

Des dizaines de scientifiques dénoncent un rapport climatique jugé biaisé par le département américain de l’énergie

Un collectif de 85 chercheurs conteste la validité scientifique du rapport climatique publié par le département de l’Énergie des États-Unis, en soulignant des méthodes jugées partiales et l’absence de relecture indépendante.

Cinq nouveaux projets obtiennent le statut CB RES et rejoignent la liste de la Commission

Cinq projets d’infrastructure énergétique viennent d’être intégrés à la liste des projets renouvelables transfrontaliers, les rendant éligibles à un soutien financier dans le cadre du programme CEF Energy.

La Tanzanie mise sur le gaz naturel comprimé pour réduire ses importations pétrolières

Le gouvernement tanzanien lance une concertation nationale pour accélérer le déploiement du gaz naturel comprimé, mobilisant financements publics et privés afin de sécuriser l’approvisionnement énergétique et diminuer les coûts du carburant.
en_11401092032540

Le Koweït lance les appels d’offres pour un projet énergétique et hydraulique de 1,8GW

Le gouvernement koweïtien a invité trois consortiums internationaux à soumettre leurs offres pour la première phase du projet Al Khairan, combinant production d’électricité et dessalement.

La NNPC Ltd maintient la raffinerie de Port Harcourt et mise sur sa réhabilitation

La compagnie pétrolière publique nigériane abandonne le projet de cession de la raffinerie de Port Harcourt et confirme sa volonté de poursuivre un programme de maintenance malgré des coûts d’exploitation élevés.

Connectez-vous pour lire cet article

Vous aurez également accès à une sélection de nos meilleurs contenus.

ou

Passez en illimité grâce à notre offre annuelle:
99$ la 1ère année, puis 199$ /an.