articles populaires

L’Ukraine affirme avoir ciblé le plus grand terminal pétrolier en Crimée

L'armée ukrainienne déclare avoir frappé le principal terminal pétrolier de Crimée, provoquant un incendie. Cette attaque s'inscrit dans une série d'actions visant à perturber la logistique des forces russes contrôlant une partie de l'Ukraine.

Partagez:

L’armée ukrainienne a annoncé avoir mené une frappe réussie contre le plus grand terminal pétrolier de Crimée, une péninsule annexée par la Russie en 2014. Cette opération a provoqué un incendie majeur, selon les autorités russes, bien que celles-ci n’aient pas confirmé l’origine de l’attaque.

Depuis le début de son invasion en février 2022, l’Ukraine intensifie ses attaques sur les infrastructures énergétiques russes afin de fragiliser la logistique des forces de Moscou. Ces actions visent notamment les sites stratégiques qui soutiennent l’effort de guerre russe sur le territoire ukrainien.

Une frappe stratégique sur Crimée

L’état-major de l’armée ukrainienne a précisé que la frappe a été réalisée à l’aide de missiles, ciblant spécifiquement un terminal pétrolier maritime situé à Féodossia. Ce site, décrété comme le plus important en Crimée en termes de volume de produits pétroliers traités, desservait principalement l’armée russe dans la région. L’incendie résultant de l’attaque a été largement visible, avec des vidéos montrant d’importantes colonnes de fumée noire s’élevant dans le ciel.

Cette opération marque un changement tactique pour l’Ukraine, qui avait auparavant recours principalement aux drones de combat pour mener ses attaques. Le passage à l’utilisation de missiles à longue portée souligne une adaptation stratégique face aux défis logistiques et aux retards dans la réception des armements occidentaux.

Réactions russes et conséquences locales

Les autorités d’occupation russes en Crimée ont reconnu un incendie sur un dépôt pétrolier à Féodossia, sans toutefois attribuer l’incident à une attaque ukrainienne. Elles ont également assuré qu’aucune victime n’a été rapportée suite à l’incendie. Néanmoins, des perturbations locales sont notables, avec une partie de la ville privée d’électricité et la suspension de la circulation des trains de banlieue.

Ces attaques récurrentes sur les infrastructures énergétiques russes ont des répercussions significatives sur la vie quotidienne des habitants de la région, accentuant les tensions et compliquant davantage la situation humanitaire en Crimée et dans les zones de conflit en Ukraine.

Un contexte de guerre énergétique

Depuis le début de l’invasion, la Russie mène plusieurs campagnes de frappes visant le réseau énergétique ukrainien, laissant des millions de personnes sans électricité. Ces attaques ont un impact dévastateur sur les infrastructures civiles et militaires, perturbant les activités quotidiennes et affaiblissant la capacité de résistance de l’Ukraine.

Dans la nuit du dimanche au lundi, une nouvelle attaque a été lancée contre Kiev, la capitale ukrainienne, utilisant d’abord des drones explosifs, suivis de missiles balistiques Kinjal. Bien que la défense aérienne ukrainienne ait abattu les projectiles, des éclats de missiles sont tombés dans plusieurs quartiers, causant un incendie rapide mais sans victimes, selon la mairie.

Une intensification des opérations militaires

L’utilisation accrue de missiles à longue portée par l’Ukraine reflète une stratégie visant à maximiser l’impact des frappes tout en contournant les limitations imposées par les retards dans les livraisons d’armements occidentaux. Cette évolution tactique pourrait indiquer une adaptation continue des forces ukrainiennes face à l’offensive russe prolongée.

Les autorités ukrainiennes ont exprimé leur frustration face aux retards dans la réception des missiles, ce qui a jusqu’à présent limité l’efficacité des opérations militaires. Malgré ces défis, l’Ukraine persiste dans ses efforts pour affaiblir la position militaire russe en ciblant des infrastructures clés.

Implications internationales et énergétiques

Ces attaques sur les infrastructures énergétiques ont des implications au-delà du conflit immédiat, affectant les marchés énergétiques internationaux et les relations géopolitiques. La destruction des terminaux pétroliers et des dépôts de carburant complique les approvisionnements en énergie, exacerbant les tensions déjà présentes sur les marchés mondiaux.

Les réactions internationales à ces frappes varient, certains pays soutenant les actions de l’Ukraine comme une mesure de légitime défense, tandis que d’autres appellent à des pourparlers de paix pour éviter une escalade supplémentaire du conflit.

Inscrivez-vous gratuitement pour un accès sans interruption.

Publicite

Récemment publiés dans

À Bakou, la COP29 s’enlise dans une impasse. La Chine refuse le projet d’accord sur le financement climatique, aggravant les tensions Nord-Sud et compromettant les objectifs mondiaux face à la crise climatique.
Face à un marché pétrolier sous pression, la Russie et l’Irak consolident leur coopération au sein de l’OPEP+ pour stabiliser les prix. Cette alliance, cruciale pour leurs économies, illustre la complexité des équilibres géopolitiques et énergétiques.
Face à un marché pétrolier sous pression, la Russie et l’Irak consolident leur coopération au sein de l’OPEP+ pour stabiliser les prix. Cette alliance, cruciale pour leurs économies, illustre la complexité des équilibres géopolitiques et énergétiques.
Téhéran avertit que la résolution des pays européens visant à condamner son programme nucléaire à l’AIEA risque de perturber gravement les relations avec l’agence onusienne, alors qu’un vote crucial est prévu.
Téhéran avertit que la résolution des pays européens visant à condamner son programme nucléaire à l’AIEA risque de perturber gravement les relations avec l’agence onusienne, alors qu’un vote crucial est prévu.
Les négociations de la COP29 illustrent les enjeux cruciaux de la diplomatie énergétique, où financement climatique et engagements sur les énergies fossiles divisent pays développés et en développement.
Les négociations de la COP29 illustrent les enjeux cruciaux de la diplomatie énergétique, où financement climatique et engagements sur les énergies fossiles divisent pays développés et en développement.
Alors qu’il accueillera la COP30 en 2025, le Brésil, producteur majeur de pétrole, veut jouer un rôle clé dans la transition énergétique en promouvant un débat global sur la réduction progressive des combustibles fossiles.
Le géant pétrolier brésilien Petrobras envisage un retour en Argentine, attiré par le potentiel de Vaca Muerta et un nouvel accord de coopération énergétique entre les deux nations.
Le géant pétrolier brésilien Petrobras envisage un retour en Argentine, attiré par le potentiel de Vaca Muerta et un nouvel accord de coopération énergétique entre les deux nations.
Le Suriname et la Chine ont signé un accord pour rééchelonner une dette de 475 millions de dollars, première étape pour relancer l'économie du pays sud-américain, en crise malgré ses vastes réserves pétrolières.
Le Suriname et la Chine ont signé un accord pour rééchelonner une dette de 475 millions de dollars, première étape pour relancer l'économie du pays sud-américain, en crise malgré ses vastes réserves pétrolières.
Les États-Unis et les Européens ont présenté une résolution à l’AIEA pour condamner l’Iran, accusé de ne pas coopérer pleinement sur son programme nucléaire. Téhéran met en garde contre les répercussions de cette décision.
Les États-Unis et les Européens ont présenté une résolution à l’AIEA pour condamner l’Iran, accusé de ne pas coopérer pleinement sur son programme nucléaire. Téhéran met en garde contre les répercussions de cette décision.
À COP29, le Japon suit la ligne européenne sur les contributions financières climatiques et adopte une approche mesurée sur le mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (CBAM), tout en examinant ses objectifs énergétiques à long terme.
La Chine investit massivement dans le secteur énergétique brésilien, avec des projets structurants dans la production et la transmission d’électricité, accélérant le développement économique et l'intégration des réseaux électriques du pays.
La Chine investit massivement dans le secteur énergétique brésilien, avec des projets structurants dans la production et la transmission d’électricité, accélérant le développement économique et l'intégration des réseaux électriques du pays.
La COP29, tenue à Bakou, attire l'attention sur la présence massive de représentants des énergies fossiles. Entre lobbying et nécessité énergétique, le débat sur leur rôle dans la transition climatique s'intensifie.
La COP29, tenue à Bakou, attire l'attention sur la présence massive de représentants des énergies fossiles. Entre lobbying et nécessité énergétique, le débat sur leur rôle dans la transition climatique s'intensifie.
Cuba, frappée par deux ouragans et une crise énergétique aiguë, reçoit un soutien renforcé de la Russie, incluant dons financiers, équipements et un partenariat éducatif pour développer son secteur énergétique.
Cuba, frappée par deux ouragans et une crise énergétique aiguë, reçoit un soutien renforcé de la Russie, incluant dons financiers, équipements et un partenariat éducatif pour développer son secteur énergétique.
Les tankers liés aux pays du G7 reprennent du service en Russie, atteignant leur plus haut niveau en sept mois, profitant des opportunités offertes par la faiblesse du prix du brut russe sous le plafond de 60 $/b.
L'ouverture de la COP29 a été marquée par des tensions autour du mécanisme de taxe carbone européen (CBAM), suscitant un débat entre pays développés et émergents. Un point sensible qui pourrait redéfinir la coopération climatique internationale.
L'ouverture de la COP29 a été marquée par des tensions autour du mécanisme de taxe carbone européen (CBAM), suscitant un débat entre pays développés et émergents. Un point sensible qui pourrait redéfinir la coopération climatique internationale.
La COP29 inaugure un cadre réglementaire pour les échanges de crédits carbone entre pays et entreprises, sous la houlette de l'ONU, avec pour objectif d'assurer la fiabilité de ces transactions dans la lutte contre le réchauffement climatique.
La COP29 inaugure un cadre réglementaire pour les échanges de crédits carbone entre pays et entreprises, sous la houlette de l'ONU, avec pour objectif d'assurer la fiabilité de ces transactions dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Lors de l'ouverture de la COP29 à Bakou, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a réaffirmé le droit de son pays à exploiter ses ressources naturelles. Les pays en développement plaident, de leur côté, pour une aide financière accrue des nations riches.
Lors de l'ouverture de la COP29 à Bakou, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a réaffirmé le droit de son pays à exploiter ses ressources naturelles. Les pays en développement plaident, de leur côté, pour une aide financière accrue des nations riches.
À la COP29, l’Azerbaïdjan presse les négociateurs pour une adoption rapide des règles de l’Article 6, un enjeu crucial pour les marchés internationaux de crédits carbone. Les pourparlers s'intensifient à Baku, mais des obstacles demeurent.
Victime d'une attaque des Houthis en août, le pétrolier Sounion commence sous haute surveillance le transfert d’un million de barils de pétrole vers le Delta Blue dans le canal de Suez, prévenant un désastre écologique.
Victime d'une attaque des Houthis en août, le pétrolier Sounion commence sous haute surveillance le transfert d’un million de barils de pétrole vers le Delta Blue dans le canal de Suez, prévenant un désastre écologique.
Le Venezuela et la Russie ont signé plusieurs accords militaires et pétroliers visant à renforcer leur coopération, consolidant ainsi une alliance stratégique qui s'étend jusqu'en 2030 et au-delà.
Le Venezuela et la Russie ont signé plusieurs accords militaires et pétroliers visant à renforcer leur coopération, consolidant ainsi une alliance stratégique qui s'étend jusqu'en 2030 et au-delà.
Face aux tensions commerciales avec les États-Unis, Ursula von der Leyen a proposé à Donald Trump d'accroître les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) américain pour remplacer le gaz russe en Europe.
Face aux tensions commerciales avec les États-Unis, Ursula von der Leyen a proposé à Donald Trump d'accroître les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) américain pour remplacer le gaz russe en Europe.
Huit agences thaïlandaises signent un accord avec l'Allemagne pour réduire les émissions de CO₂ via un projet de « couplage sectoriel », visant une neutralité carbone d’ici 2050 et des émissions nettes nulles d'ici 2065.
Les autorités kurdes espèrent une résolution rapide pour reprendre leurs exportations pétrolières, suspendues depuis mars 2023, suite à un amendement de Bagdad sur les coûts d'achat du pétrole extrait dans la région autonome.
Les autorités kurdes espèrent une résolution rapide pour reprendre leurs exportations pétrolières, suspendues depuis mars 2023, suite à un amendement de Bagdad sur les coûts d'achat du pétrole extrait dans la région autonome.
À la COP29, l'ONU s'engage à encadrer le marché des crédits carbone pour en renforcer la transparence et la qualité, dans un effort pour réduire les émissions mondiales de CO2.
À la COP29, l'ONU s'engage à encadrer le marché des crédits carbone pour en renforcer la transparence et la qualité, dans un effort pour réduire les émissions mondiales de CO2.
Les exportations américaines de pétrole vers l'Asie, malgré leur solidité, pourraient être impactées par la politique étrangère du prochain président américain, en fonction des relations avec la Chine, l’Iran et d’autres pays producteurs.
Les exportations américaines de pétrole vers l'Asie, malgré leur solidité, pourraient être impactées par la politique étrangère du prochain président américain, en fonction des relations avec la Chine, l’Iran et d’autres pays producteurs.

Publicite