Luc Rémont, nouveau PDG d’EDF

Le Parlement a approuvé mercredi la désignation de Luc Rémont, proposée par l'Elysée pour prendre la tête d'EDF.

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Le Parlement a approuvé mercredi la désignation de Luc Rémont, proposée par l’Elysée pour prendre la tête d’EDF, a appris l’AFP de sources parlementaires.

À l’issue d’un vote, les commissions des Affaires économiques de l’Assemblée nationale et du Sénat « ont émis un avis favorable à la nomination de M. Luc Rémont aux fonctions de PDG d’EDF », selon un communiqué de l’Assemblée nationale.

Luc Rémont, polytechnicien et ingénieur diplômé de l’ENSTA, exerçait de 2002 à 2007 dans différents cabinets ministériels en France. En 2005, directeur adjoint au ministère des finances, il participe à la privatisation de GDF et à l’ouverture du capital d’EDF. En 2007, il devient directeur de la banque d’investissement Merrill Lynch, jusqu’en 2009.

Courant 2014, Il participe au rachat par General Electric de la partie énergétique d’Alstom, fabricant de turbines nucléaires. Cette activité fera l’objet d’un achat, en 2022, par EDF. Par ailleurs, il est président du groupement des entreprises de la filière électro numérique française (GIMELEC).

Le futur patron d’EDF, Luc Rémont, adoubé mercredi par le Parlement, a dévoilé devant sénateurs et députés sa feuille de route pour surmonter la « crise sérieuse » que traverse le géant électricien fragilisé par une production nucléaire au plus bas et une dette gigantesque.

À l’issue d’un vote, les commissions des Affaires économiques de l’Assemblée nationale et du Sénat « ont émis un avis favorable à la nomination de M. Luc Rémont aux fonctions de PDG d’EDF », a annoncé l’Assemblée nationale dans un communiqué.

Il a recueilli 32 avis favorables sur 61 exprimés à l’Assemblée nationale, et 26 votes favorables sur 45 exprimés côté Sénat.

Pour être validée, la candidature de M. Rémont, proposée par l’Elysée, ne devait pas recueillir l’opposition de plus de 3/5e des membres des deux commissions réunis.

Passage obligé du processus de nomination, l’actuel responsable des opérations internationales de Schneider Electric, 53 ans, s’est plié au jeu des questions-réponses lors d’une longue audition de quatre heures, parfois électrique devant les députés, précédée d’un entretien plus cordial devant les
sénateurs.

Pour planter le décor tendu, la rapporteure LR à l’Assemblée Anne-Laure Blin avait d’emblée émis un avis défavorable à sa nomination.

M. Rémont doit succéder à Jean-Bernard Lévy qui était aux manettes d’EDF depuis 2014. Le départ anticipé de celui-ci a été annoncé cet été en même temps que la renationalisation d’EDF.

Une fois sa nomination formellement annoncée par décret, M. Rémont aura devant lui des chantiers titanesques.

Le contexte est « critique à court terme », a reconnu devant les sénateurs Luc Rémont.

« Dans ce contexte de crise énergétique, EDF traverse elle-même une crise sérieuse, d’ordre technique et industriel, qui accentue la tension sur l’offre d’énergie », a-t-il constaté.

L’urgence est connue: la moitié du parc nucléaire français est indisponible en raison de maintenances programmées ou de problèmes de corrosion. Tout l’enjeu sera de faire redémarrer suffisamment de réacteurs pour faire face aux pics de consommation dans l’hiver.

« Dès les premières heures de (s)on mandat », M. Rémont prévoit de se consacrer « totalement » à « tenir les engagements de l’entreprise pour la reprise de la production des réacteurs à l’arrêt », a-t-il assuré devant les sénateurs.

« Mon objectif est de tenir la demande exprimée par RTE (le gestionnaire du réseau de transport d’électricité) d’une production nucléaire comprise entre 38 et 40 GW au 1er décembre » et « entre 45 et 50 GW au 1er janvier », a-t-il détaillé dans des réponses écrites aux parlementaires dont l’AFP a eu connaissance.

– Dette colossale –

Au-delà de l’hiver, le futur homme fort d’EDF a présenté ses priorités à moyen et long terme, citant la relance d’un programme nucléaire voulu par le gouvernement (6 nouveaux réacteurs, et des petits réacteurs de type SMR), l’investissement hydroélectrique, « un rôle de premier plan dans les renouvelables » et « le développement et l’adaptation des réseaux à une électricité plus décentralisée », notamment à travers l’autoconsommation, selon ses réponses écrites.

La situation financière d’EDF, dont la dette pourrait atteindre 60 milliards d’euros à la fin de l’année, demande, elle, de la « vigilance à court terme pour ne pas devoir réduire les investissements et compromettre l’avenir », a-t-il jugé.

Si cette situation « devait s’améliorer » avec le redémarrage de réacteurs, M. Rémont a jugé nécessaire une « visibilité à long terme » sur les mesures réglementaires destinées à limiter la hausse du prix de l’électricité pour les clients dont EDF supporte la majorité des coûts.

En cause selon lui, l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh), qui « induit une sous-rémunération » de l’activité nucléaire d’EDF.

Il a demandé aussi une réforme « profonde » des règles du marché européen, en jugeant « indispensable » le découplage des prix du gaz et de l’électricité.

À l’heure des questions, le candidat a été passé au grill sur son rôle joué dans la vente controversée en 2014 de la branche énergie Alstom à General Electric lorsqu’il conseillait Alstom comme banquier à Bank of America Merrill Lynch, une « forfaiture contre l’intérêt national », a lancé le député Matthias Tavel du groupe Nupes-LFI qui a annoncé voter contre, tout comme le RN.

C’était « la seule solution possible pour assurer l’avenir de ces activités », selon M. Rémont.

Autre sujet de friction, la crainte d’un démantèlement avec une séparation entre l’activité historique nucléaire et les renouvelables. Il y aura « une production diversifiée et non dans le tout nucléaire », a-t-il répondu.

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