L’invasion russe en Ukraine perturbe les marchés énergétiques, et notamment les marchés pétroliers. L’OPEP+ s’efforce alors de les équilibrer.
L’Arabie saoudite et la Russie se félicitent des efforts de l’OPEP+
Mohammed ben Salmane et Vladimir Poutine se sont entretenus par téléphone pour discuter du rôle de la Russie et de l’Arabie saoudite pour la stabilité des marchés. Les deux pays sont les plus grands producteurs de l’OPEP+. Ils se félicitent du travail conjoint de l’organisation pour assurer la stabilité du marché mondial du pétrole.
Malgré le contexte géopolitique, les membres de l’OPEP+ sont restés solidaires de la Russie. De plus, l’OPEP a su résister à la pression d’États consommateurs de pétrole, comme les États-Unis ou l’Inde, pour augmenter la production pour limiter la flambée des prix.
La production russe frappée par les sanctions
Selon S&P Global Commodity Insights, l’Arabie saoudite, qui dispose d’importantes réserves, a maintenu sa production au cours du mois de mars. Celle-ci s’élève à 10,25 millions de barils par jour. Par ailleurs, ses exportations ont diminué au cours de ce même mois. Plusieurs analystes soulignent tout de même que la production des raffineries saoudites a augmenté. Ainsi, il est possible que les volumes de stockage aient augmenté.
Néanmoins, la situation est différente pour la Russie. Le leader des pays non-membres de l’OPEP, est frappé par de nombreuses sanctions suite à l’invasion de l’Ukraine. Ainsi, sa production de pétrole a chuté à 10,04 millions de barils par jour. De nombreux négociants ont décidé de ne plus traiter avec la Russie et, si certains flux se déplacent vers l’Asie, la chute de la production devrait se poursuivre dans les mois à venir.