L’OPEP s’insurge contre la baisse des investissements dans les hydrocarbures. Selon son Secrétaire général, la transition énergétique est indissociable de l’accès à l’énergie. Or à court terme, seuls les hydrocarbures permettent cette opération.
L’OPEP s’insurge contre la baisse des investissements
Lors du Congrès mondial du pétrole, Mohammad Barkindo, Secrétaire général de l’OPEP, a fait part de son désarroi face au déclin des investissements. Selon lui, la politique d’étranglement du secteur pétro-gazier est « malavisée ». Car un manque d’investissements pourrait à court terme mener à des pénuries et à une instabilité des marchés et des prix.
Par suite, la transition énergétique elle-même serait affectée du fait de l’instabilité ambiante.
« Si les investissements nécessaires ne sont pas réalisés, cela pourrait avoir des répercussions […] notamment en ce qui concerne la sécurité de l’approvisionnement, et affecter non seulement les producteurs, mais aussi les consommateurs. », déclare-t-il.
Sécurité et transition vont de pair
Il ajoute que les pays de l’OPEP ont un rôle crucial à jouer pour la sécurité et la transition. Pour lui, les deux dimensions sont indissociables.
« Le changement climatique et la pauvreté énergétique sont les deux faces d’une même médaille. Nous devons veiller à ce que l’énergie soit abordable pour tous […] vers un monde plus inclusif, juste et équitable dans lequel chaque personne a accès à l’énergie. », délcare-t-il.
L’exclusion du secteur pétro-gazier de la COP26
En complément, la directrice générale d’Occidental Petroleum Corp, dénonce l’exclusion des industries pétrolières des dialogues officiels de la COP26.
« Zéro compagnie pétrolière n’a été incluse […] Nous n’avons pas eu de siège à la table, mais nous avons besoin d’un siège à la table pour l’avenir. », martelle Vicki Hollub, directrice générale d’Occidental Petroleum Corp.
Nombre d’observateurs contestent cette position et préfèrent dénoncer l’influence des lobbies pétroliers, dont l’OPEP, lors du sommet.