L’OPEP a fait savoir que les intérêts américains à l’étranger seraient menacés s’ils adoptaient la nouvelle loi antitrust NOPEC. Cette loi pourrait notamment augmenter le risque de volatilité sur les marchés internationaux prévient le Secrétaire Général de l’OPEP.
L’OPEP résiste depuis 20 ans aux pressions américaines
L’OPEP est directement visée à travers le NOPEC Act (No Oil Producing and Exporting Cartels Act) Américain. Ce projet de loi vise en effet à modifier la loi antitrust pour permettre la poursuite en justice des États membres de l’organisation. Ainsi, de les empêcher de fixer les prix du pétrole en restreignant la production de pétrole.
Plusieurs tentatives pour faire passer la loi, sous une forme ou une autre, ont été faites depuis 20 ans, sans succès.
Le Secrétaire général de l’organisation Mohammad Barkindo, a invité les États-membres à contacter les autorités Américaines pour leur faire prendre conscience des conséquences que pourraient avoir cette loi :
« Ces inconvénients sont l’affaiblissement du principe d’immunité des États ainsi que la mise en danger des intérêts, des capitaux et des personnels américains à l’étranger. »
Un enjeu énorme pour l’OPEP
En appliquant l’extraterritorialité de leur droit, les États-Unis pourraient s’en prendre à l’OPEP et ses membres en saisissant leurs actifs présents sur le territoire Américains, mais également à l’étranger.
Le Secrétaire général prévient :
« Si cette loi passe, cela pourrait augmenter le risque de volatilité sur les marchés internationaux, et remettre en cause d’importants accords énergétiques et commerciaux pour les États-Unis et les membres de l’OPEP. »
L’organisation, dont le siège est situé à Vienne, affirme surveiller de près la situation et réfléchit aux mesures à mettre en place.