L’OPEP+ et ses alliés ont annoncé une révision de la demande de brute de 29,57 millions de barils par jour (b/j). Une demande inférieure aux précédentes estimations, mais qui reste supérieure à la capacité de production : 27,45 millions de b/j.
L’OPEP+ maintient la hausse de production de 400.000 b/j
Une situation condamnée par les centrales banques qui accusent l’Organisation et ses alliés d’aggraver la poussée inflationniste actuelle en limitant l’offre d’hydrocarbure. Face aux critiques, l’organisation déclare ne pas pouvoir dépasser une augmentation de 400.000 b/j par mois.
Selon les pays membres de l’OPEP+, la volatilité économique ambiante les pousse à davantage de prudence que d’excès. Le risque d’un effondrement de la demande et d’excès de production étant pris très au sérieux.
Pourtant, la pénurie d’énergie continue
Depuis janvier l’accumulation de facteurs climatique, politique et économique ont conduit à une hausse drastique de la demande en énergie. La pénurie de gaz qui à suivi à contraint les acteurs du marché énergétique à un report sur le pétrole. En conséquence, le mois d’octobre 2021 a été marqué par une nouvelle hausse de 12% du prix du baril.
Pour l’instant, l’OPEP+ n’annonce aucune amélioration avant 2022 ou l’offre devrait connaitre une baisse significative en fonction des facteurs climatiques. Cependant, la reprise de l’épidémie de COVID-19, notamment en Chine, pourrait faire diminuer la demande prématurément.
Prochaine réunion le 2 décembre 2021
La prochaine réunion de l’OPEP+ devrait se tenir le 2 décembre 2021. En attendant, les pays membres se sont engagés à rester attentif aux conditions du marché pour stabiliser les prix.
Pour l’heure, les pays de l’OCDE affichent des stocks de pétrole inférieurs de 163 millions à leurs niveaux moyens. Cette baisse des stocks et la hausse des prix font craindre le début d’une crise économique dans le sillage de la crise énergétique.