LNG Energy Group Corp., société active dans le secteur du gaz naturel liquéfié, fait l’objet d’une interdiction de transaction émise par l’Ontario Securities Commission (OSC) pour ne pas avoir déposé ses états financiers audités dans les délais réglementaires. L’ordonnance de suspension a été prononcée en vertu de l’Instrument multilatéral 11-103 – Interdictions de transaction pour défaut de dépôt dans plusieurs juridictions.
Selon le communiqué de la société publié le 12 mai, les documents requis comprennent les états financiers audités pour l’exercice clos le 31 décembre 2024, l’analyse de gestion, ainsi que les certificats de conformité signés par le directeur général et le directeur financier, conformément à l’Instrument national 52-109 – Certification de l’information présentée dans les documents annuels et intermédiaires.
Suspension applicable à toutes les bourses concernées
L’interdiction de transaction s’applique à l’ensemble des titres de la société sur les marchés où elle est cotée, y compris les bourses de Toronto (TSXV), de Francfort (FWB) et de gré à gré aux États-Unis (OTCQB). Aucune transaction, directe ou indirecte, n’est autorisée tant que la société n’aura pas déposé les documents en retard et formulé une demande officielle de levée de l’interdiction.
Le dépôt des documents après la date limite du 30 avril 2025 constitue la base juridique de l’interdiction. LNG Energy Group a confirmé collaborer activement avec ses auditeurs afin de soumettre les documents dans un délai de deux mois à compter de cette échéance, bien qu’aucune garantie ne puisse être donnée sur la date exacte de levée de l’ordonnance.
Délai de 90 jours pour régularisation
Conformément à la réglementation en vigueur, si les documents sont déposés dans les 90 jours suivant la date d’émission de l’interdiction, la demande de levée sera automatiquement considérée comme déposée. Toutefois, la décision finale reste à la discrétion des autorités réglementaires.
L’entreprise n’a pas précisé les causes précises du retard, mais elle a indiqué dans un communiqué antérieur en date du 7 mai qu’elle entendait respecter les délais de correction. Aucun détail supplémentaire n’a été fourni sur l’impact potentiel de cette situation sur ses opérations courantes ou ses projets de développement à l’international.