L’accord, conclu le 17 avril entre LNG Energy et PDVSA par l’intermédiaire de la filiale LNGEG Growth I Corp, couvre cinq champs pétroliers vénézuéliens actuellement producteurs d’environ 3,000 barils de pétrole par jour. LNGEG Growth I Corp s’engage à fournir les investissements nécessaires pour continuer le développement de ces champs et bénéficiera de 50 à 56% de la production d’hydrocarbures de ces blocs.
Impact des sanctions américaines
Cet accord intervient dans un contexte marqué par la décision récente du gouvernement américain de réimposer des sanctions contre le secteur pétrolier vénézuélien. Cette mesure, visant à contrer ce que Washington considère comme une répression continue de l’opposition par le gouvernement vénézuélien, pourrait affecter la collaboration entre LNG Energy et PDVSA.
Réaction de LNG Energy
Face à ces sanctions, LNG Energy a exprimé son intention d’évaluer leur applicabilité à cet accord et de déterminer la marche à suivre, tout en affirmant son engagement à respecter les régimes de sanctions en vigueur. Le groupe énergétique cherche à naviguer prudemment dans le cadre légal international tout en poursuivant ses objectifs commerciaux.
Commentaires politiques
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a critiqué les États-Unis pour la réimposition de ces sanctions, les accusant de se nuire eux-mêmes. Il a également annoncé la signature de nouveaux contrats pour l’exploitation de gaz et de pétrole, marquant une défiance face aux pressions internationales.
L’accord entre LNG Energy et PDVSA illustre les complexités du commerce international des hydrocarbures, où les entreprises doivent jongler avec des développements commerciaux prometteurs et un environnement réglementaire et politique incertain. La suite des événements dépendra de la capacité de LNG Energy à aligner ses opérations avec les exigences des sanctions internationales.