Le géant italien de l’énergie Enel a annoncé avoir entamé des négociations exclusives avec le fournisseur d’énergie grec public PPC sur “la cession potentielle de tous ses actifs en
Roumanie”.
Pendant la période d’exclusivité, jusqu’à la fin du mois de janvier 2023, PPC effectuera l’examen des comptes (“due diligence”) de ces actifs, indique le groupe italien dans un communiqué.
A l’issue de ce contrôle des comptes, le conseil d’administration de PPC décidera s’il soumettra ou non une “offre contraignante” à Enel pour reprendre ses actifs en Roumanie.
Enel, dont 23,6% est contrôlé par l’Etat italien, avait annoncé en novembre prévoir des cessions d’actifs de 21 milliards d’euros dans le cadre de son plan stratégique 2023-2025, afin de réduire son endettement et de se concentrer sur six marchés clefs.
Cette “stratégie de rationalisation”, dont le gros sera réalisé l’an prochain, devrait permettre de réduire la dette du groupe à une fourchette comprise entre 51 et 52 milliards d’euros fin 2023, contre 58 à 62 milliards cette année.
En Europe, Enel compte se concentrer sur l’Italie et l’Espagne et céder ses actifs en Roumanie.
Ses autres pays clefs sont les Etats-Unis, le Brésil, le Chili et la Colombie. En Amérique latine, Enel prévoit de se retirer du Pérou et de l’Argentine.
Grâce à sa nouvelle stratégie, le groupe italien vise un bénéfice net hors exceptionnels entre 7 et 7,2 milliards d’euros en 2025, avec un taux de croissance annuel moyen de 10-13%, contre 5 à 5,3 milliards d’euros en 2022.