L’Italie engage des négociations exclusives avec un consortium azéri pour la vente de l’acierie Ilva

L'Italie a débuté des négociations avec un consortium azéri pour la vente de l’acierie Ilva, l’un des plus grands complexes sidérurgiques européens, situé à Tarente. Ce projet vise à relancer l’industrie locale et à moderniser les installations vieillissantes.

Partagez:

L’Italie a lancé des négociations exclusives avec un consortium d’investisseurs azéris pour la vente de l’acierie Ilva, un site industriel majeur basé à Tarente, dans le sud du pays. Cette initiative fait suite à plusieurs années de tentatives infructueuses de privatisation et de restructuration de l’usine, confrontée à des difficultés financières et à des enjeux environnementaux persistants. Le consortium en question est dirigé par la société d’État azerbaïdjanaise SOCAR (State Oil Company of Azerbaijan Republic), déjà active en Italie dans d’autres secteurs industriels.

L’acierie Ilva, qui fait face à une dette importante et à une gestion complexe, a également été au centre de débats publics en raison de son impact environnemental. Les émissions de l’usine et ses effets sur la santé publique ont largement contribué à ternir son image. Cependant, les discussions actuelles visent à vendre les actifs de l’usine à un investisseur capable de moderniser l’infrastructure, d’améliorer la productivité et de répondre aux normes environnementales plus strictes imposées par l’Union européenne.

Le rôle clé du consortium azéri

Le consortium azéri pourrait injecter des ressources financières nécessaires pour relancer l’usine et assurer sa modernisation. Ce projet de reprise s’inscrit dans une stratégie plus large pour revitaliser le secteur sidérurgique italien, un secteur clé pour l’économie nationale. L’intérêt des investisseurs étrangers, dont SOCAR, est de redresser la situation économique du site tout en respectant les enjeux écologiques.

Les défis économiques du secteur sidérurgique en Italie

Le secteur sidérurgique italien a longtemps été confronté à des défis économiques et structurels. La concurrence internationale, les coûts de production élevés et les exigences environnementales ont fragilisé des sites historiques comme Ilva. Cette vente pourrait permettre à l’Italie de réduire son intervention dans la gestion directe de l’usine, tout en bénéficiant des ressources nécessaires pour assurer une transition vers une production plus durable et compétitive.

La publication anticipée du décret énergétique français déclenche de vives réactions parlementaires, alors que le gouvernement cherche à sécuriser rapidement les investissements dans le nucléaire et les autres filières énergétiques.
Sept semaines après la méga-panne électrique ibérique, l'Espagne identifie les failles techniques du réseau, tandis que la Banque européenne d’investissement valide un financement majeur pour renforcer l'interconnexion avec la France.

Madagascar investit dans une centrale thermique pour contrer les délestages chroniques

Madagascar prévoit l'ouverture imminente d'une centrale thermique de 105 MW afin de stabiliser rapidement son réseau électrique, particulièrement affecté dans les principales zones urbaines, tout en développant parallèlement des projets d’énergies renouvelables.
La Commission centrale de régulation électrique indienne propose un nouvel outil financier permettant aux entreprises industrielles d’atteindre leurs cibles d’énergie renouvelable via des contrats virtuels, sans livraison physique de l'électricité, facilitant ainsi la gestion des obligations réglementaires.
Le ministre Marc Ferracci confirme la publication imminente du décret de programmation énergétique sans attendre la fin des débats parlementaires, incluant une augmentation substantielle des Certificats d'Économie d'Énergie.

Bruxelles cherche à accélérer les permis pour les projets d’énergie renouvelable

La Commission européenne a organisé un dialogue de haut niveau pour identifier les freins à l’octroi de permis, freinant l’avancement des projets d’énergie renouvelable et d’infrastructure énergétique dans l’Union européenne.
Malgré une hausse des capacités de production et une baisse des tarifs, le Liberia dépend toujours d’importations d’électricité pour faire face à la demande croissante, en particulier durant la saison sèche.
Le nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung revoit la politique énergétique nationale, visant un rééquilibrage de la réglementation nucléaire sans fermer immédiatement les réacteurs actuellement en activité.

La CRE adopte 237 délibérations et cible l’adaptation des réseaux à l’horizon 2028

La Commission de régulation de l’énergie a présenté son rapport annuel 2024, marqué par une activité soutenue sur les réseaux, les prix, et l’évolution du cadre réglementaire européen.
Les États-Unis assouplissent les pénalités envisagées pour les méthaniers étrangers et les transporteurs automobiles, diminuant fortement les coûts initiaux pour les opérateurs internationaux tout en conservant les objectifs stratégiques de soutien à la marine marchande américaine.
Alors que les capitaux affluent vers les technologies propres à l’échelle mondiale, l’Afrique reste marginalisée, ne recevant qu’une fraction des flux prévus selon l’Agence internationale de l’énergie.

Mexique vise jusqu’à $9bn d’investissements privés dans les énergies renouvelables

Le gouvernement mexicain espère mobiliser jusqu’à $9bn d’investissements privés d’ici 2030, mais l’absence de cadre commercial clair suscite des doutes dans le secteur.
En 2024, les énergies renouvelables ont couvert 33,9 % de la consommation d’électricité de la France métropolitaine, une progression portée par la hausse de la production d’hydroélectricité et l’expansion du solaire.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce ses orientations stratégiques pour 2030, marquées par un focus sur la transition énergétique, la compétitivité européenne et les besoins des consommateurs.

L’Espagne règle une dette de 26,8 millions $ dans un litige énergétique international

Madrid a versé un montant arbitral à Blasket Renewable Investments après plus de dix ans de contentieux liés au retrait d’avantages fiscaux accordés aux investisseurs dans les énergies renouvelables.
Le marché mondial des énergies renouvelables continue de croître, atteignant 1 200 milliards de dollars en 2024, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), soutenu par les investissements dans le solaire et l'éolien.
Le gouvernement du Québec accorde un financement de 3,43 M$ à la Coopérative d’électricité de Saint-Jean-Baptiste pour installer des compteurs intelligents et renforcer son infrastructure dans 16 municipalités.

Les hausses de droits de douane ralentissent les projets énergétiques aux États-Unis

Les nouvelles mesures tarifaires américaines provoquent une augmentation des coûts dans le secteur de l’énergie, avec un effet particulièrement marqué sur le stockage et le solaire, selon une étude de Wood Mackenzie.
Malgré l’urgence affichée, les investissements climatiques européens stagnent autour de 500 milliards d’euros par an, loin des besoins estimés à près de 850 milliards. De nouveaux instruments financiers tentent de relancer une dynamique indispensable.
Les pays africains consacrent désormais davantage à la dette qu’à l’éducation et à la santé, limitant leurs investissements essentiels malgré un fort potentiel énergétique. Le G20, sous pression, peine à fournir une réponse adaptée aux enjeux financiers et climatiques.