L’Iran se trouve sur l’une des plus grandes réserves de gaz au monde. Oman la surveille de près. De fait, le sultanat espère alimenter ses industries à forte intensité énergétique et ses usines d’exportation de GNL.
Un accord entre l’Iran et Oman datant de 2013
En 2013, les deux pays ont signé un accord, évalué à $60 milliards sur 25 ans. Cet accord veut que l’Iran fournisse du gaz à Oman via un gazoduc sous-marin.
Par ailleurs, en 2016, les deux pays ont renouvelé leurs efforts pour mettre en œuvre le projet, et l’Iran a déclaré en 2017 qu’il avait convenu avec Oman de modifier le tracé du pipeline prévu pour éviter les eaux contrôlées par les Émirats arabes unis.
Le projet a ensuite été retardé par des désaccords sur les prix et la pression des États-Unis sur Oman pour trouver d’autres fournisseurs avant que les États-Unis ne se retirent d’un accord nucléaire de 2015 entre les puissances mondiales et l’Iran et ne réimposent des sanctions en 2018.
Téhéran et Washington ont tenu des pourparlers indirects à Vienne au cours de l’année écoulée. Et ce, pour relancer l’accord nucléaire qui a conduit à la levée des sanctions, mais les négociations sont au point mort.
L’IRNA a déclaré que l’accord pour relancer le projet avait été conclu lors d’un voyage récent à Oman du ministre iranien du Pétrole, Javad Owji, avant une visite officielle dans l’État arabe du Golfe du président iranien, Ebrahim Raisi lundi.