Alors que le marché risque de connaître une pénurie dans les prochains mois, l’Europe cherche des alternatives aux hydrocarbures russes. C’est dans ce contexte que l’Iran s’est dit prêt à augmenter sa production de pétrole, tout ça, malgré les sanctions américaines.
En Iran, un retour à la production d’avant sanctions
En Iran, le commerce de l’énergie est soumis aux sanctions américaines. Pourtant, le ministre du pétrole iranien, Javad Owji, a déclaré au quotidien économique Donyay-e Eqtesad :
« Il y a quelques inquiétudes quant à une pénurie de l’offre de pétrole dans les mois à venir. Le marché pétrolier est dans une situation telle que le retour du pétrole iranien sur le marché peut répondre partiellement aux clients et aider les marchés mondiaux à atteindre l’équilibre et la tranquillité. En particulier, nous allons observer l’augmentation de la demande mondiale de pétrole et de produits pétroliers à l’approche de l’été et de la saison des voyages aux États-Unis et en Europe. »
Le monde a besoin de plus de pétrole brut
L’Iran, dont le commerce de l’énergie est soumis aux sanctions américaines, est prêt à pomper davantage de pétrole. De fait, le monde a besoin de ce brut pour équilibrer l’offre et la demande. Ceci afin de calmer les prix avant les grandes vacances aux États-Unis et en Europe.
Le ministre iranien du pétrole a déclaré que l’Iran pourrait augmenter sa production à des niveaux antérieurs aux sanctions. La production pétrolière de l’Iran était de 3,8 millions de barils par jour avant que l’administration Trump n’impose des sanctions en 2018.
Le membre de l’OPEP a récemment déclaré que sa capacité de production de pétrole avait dépassé ce chiffre. En mai, selon l’enquête Platts de S&P Global Commodity Insights, la production était de 2,58 millions de barils par jour, se maintenant au plus haut niveau depuis mars 2019.
Illustration : Energy industry illustrations par SOFIA ZHELTUKHINA