L’Iran et son Nucléaire Enrichi inquiète les Européens

L’Iran aurait produit pour la 1ère fois de l’uranium enrichi jusqu’à 20% tout en augmentant sa capacité de production .|L’Iran aurait produit pour la 1ère fois de l’uranium enrichi jusqu’à 20% tout en augmentant sa capacité de production .

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

L’Iran aurait produit pour la première fois de l’uranium enrichi jusqu’à 20%. Le pays aurait également augmenté sa capacité de production d’uranium enrichi jusqu’à 60% selon l’IAEA. Le nucléaire iranien inquiète donc les européens.

 

L’Iran préoccupe gravement l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne

En réponse, les ministères des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la France et de la Grande-Bretagne (les E3) ont exprimé leur « grave préoccupation » à la suite du dernier rapport de l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU. Selon l’IAEA, l’Iran continue de produire de l’uranium métal, qui peut être utilisé pour la fabrication d’une bombe nucléaire.

La production d’uranium enrichi est interdite par l’accord nucléaire de 2015 connu sous le nom de plan d’action global conjoint, ou JCPOA, qui promet à l’Iran des incitations économiques en échange de limites sur son programme nucléaire, est censé empêcher Téhéran de développer une bombe nucléaire.

 

« Violations graves »

Les européens ont qualifié les mesures prises par l’Iran de « violations graves » de ses engagements au titre du JCPOA. Ils ont déclaré que « ces deux mesures constituent des étapes clés dans le développement d’une arme nucléaire et que l’Iran n’a aucun besoin civil crédible de ces deux mesures ».

L’Iran insiste sur le fait qu’il n’est pas intéressé par le développement d’une bombe, et que l’uranium métal est destiné à son programme nucléaire civil.

« Nos préoccupations sont renforcées par le fait que l’Iran a considérablement limité l’accès de l’IAEA en se retirant des accords de surveillance convenus dans le cadre du JCPOA », ajoute la déclaration conjointe.

 

Échec des négociations

Les États-Unis se sont retirés unilatéralement de l’accord nucléaire en 2018, le président de l’époque, Donald Trump, ayant déclaré qu’il devait être renégocié. Depuis lors, Téhéran n’a cessé d’accroître ses violations de l’accord.

Ce, dans le but de faire pression sur les autres signataires. Afin qu’ils fournissent davantage d’incitations à l’Iran pour compenser les sanctions américaines paralysantes réimposées après le retrait des États-Unis. Les pays d’Europe occidentale, ainsi que la Russie et la Chine, se sont efforcés de préserver l’accord.

Le président américain Joe Biden a déclaré qu’il était ouvert à l’idée de rejoindre le pacte, mais que l’Iran devait revenir à ses restrictions, tandis que l’Iran a insisté sur le fait que les États-Unis devaient abandonner toutes les sanctions.

 

L’attitude iranienne incompatible avec un nouveau cycle de négociation

Des mois de pourparlers ont eu lieu à Vienne, les parties restantes du JCPOA faisant la navette entre les délégations de l’Iran et des États-Unis. Le dernier cycle de négociations s’est achevé en juin sans qu’aucune date ne soit fixée pour leur reprise.

À la suite du dernier rapport de l’IAEA sur l’augmentation de la production d’uranium métal, le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, a déclaré en début de semaine dernière que cette démarche était « peu constructive et incompatible avec un retour au respect mutuel ».

Dans la dernière déclaration, les trois puissances européennes ont déclaré que « les activités de l’Iran sont d’autant plus troublantes que les pourparlers à Vienne sont interrompus à la demande de Téhéran depuis deux mois et que l’Iran ne s’est toujours pas engagé sur une date de reprise. »

Washington verrouille la Grèce comme pivot gazier euro-atlantique face à Moscou et Pékin

Les États-Unis ancrent leur présence énergétique en Méditerranée orientale, en consolidant un corridor gazier via la Grèce vers l’Europe centrale, au détriment des flux russes et de l’influence logistique chinoise sur le port du Pirée.

France et Chine préparent un groupe climat pour sécuriser nucléaire et cleantech

Paris et Pékin s’accordent sur la création d’un groupe de travail bilatéral climat, centré sur les technologies nucléaires, les énergies renouvelables et le maritime, dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre la Chine et l’Union européenne.

La Turquie vise des parts dans le gaz américain pour renforcer ses exportations vers l’Europe

Ankara prévoit d’investir dans la production de gaz aux États-Unis afin de sécuriser son approvisionnement en GNL et de devenir un fournisseur clé pour le sud de l’Europe, selon le ministre turc de l’Énergie.
en_11404441230540

Ankara alerte sur la sécurité énergétique après des attaques contre des tankers russes

Trois navires russes visés au large de la Turquie ravivent les inquiétudes d’Ankara quant à la sécurité de l’approvisionnement gazier et pétrolier en mer Noire, ainsi que la vulnérabilité de ses infrastructures sous-marines.

La Roumanie place Lukoil sous contrôle temporaire pour éviter une crise énergétique

Bucarest autorise une prise en main exceptionnelle des actifs locaux de Lukoil, afin d’éviter un choc d’approvisionnement tout en respectant les sanctions internationales visant le groupe russe. Trois repreneurs sont déjà en discussions avancées.

L’Union européenne réclame des garde-fous dans l’accord douanier avec les États-Unis

Les gouvernements européens souhaitent intégrer des clauses de sauvegarde et un mécanisme de révision dans l'accord commercial conclu avec Washington afin de limiter les risques d’un afflux de produits américains sur leur marché.
en_1140290956540

Une frappe de drone neutralise Khor Mor et provoque un effondrement électrique au Kurdistan

Le champ gazier de Khor Mor, opéré par Pearl Petroleum, a été frappé par un drone armé, interrompant la production et provoquant des coupures d’électricité touchant 80 % de la capacité énergétique du Kurdistan irakien.

Les Émirats arabes unis lancent un plan énergétique de 1 milliard $ au Yémen

Global South Utilities investit 1 milliard $ dans de nouveaux projets solaires, éoliens et de stockage pour renforcer les capacités énergétiques du Yémen et étendre son influence dans la région.

Le Royaume-Uni et FirstRand mobilisent $150mn pour accélérer la transition énergétique africaine

British International Investment et FirstRand s’allient pour financer la décarbonation des entreprises africaines, à travers une facilité ciblée sur le soutien aux secteurs les plus émetteurs de carbone.
en_114026261138540

La Hongrie s’engage à soutenir la Serbie après l’arrêt des livraisons de pétrole

Budapest se mobilise pour assurer l’approvisionnement pétrolier serbe, menacé par la suspension des flux via la Croatie après les sanctions américaines contre la raffinerie NIS, détenue majoritairement par la Russie.

La Russie intensifie son rapprochement énergétique avec la Chine malgré les sanctions

Moscou affirme vouloir accroître ses exportations de pétrole et de gaz naturel liquéfié vers Pékin, tout en consolidant la coopération bilatérale dans un contexte de restrictions américaines visant les producteurs russes.

La BEI engage 2 Mds€ pour renforcer l’influence énergétique de l’UE en Afrique

La Banque européenne d’investissement mobilise 2 Mds€ de financements garantis par la Commission européenne pour des projets énergétiques en Afrique, avec un objectif stratégique inscrit dans la diplomatie énergétique de l’Union européenne.
en_11402411136540

Les recettes pétro-gazières russes chutent de 35 %, lestées par les sanctions

La Russie subit une baisse structurelle de ses revenus énergétiques alors que les sanctions renforcées contre Rosneft et Lukoil fragilisent les flux commerciaux et aggravent le déficit budgétaire fédéral.

Les États-Unis frappent la logistique pétrolière iranienne et exposent les acteurs asiatiques

Washington impose de nouvelles sanctions ciblant navires, armateurs et intermédiaires en Asie, rendant plus risqué le commerce de pétrole iranien et redéfinissant le périmètre de conformité maritime dans la région.

Washington autorise les flux vers Paks II et insère des intérêts américains dans le nucléaire hongrois

La licence OFAC sur Paks II permet de contourner les sanctions contre Rosatom en échange d’un ancrage technologique américain, reconfigurant l’équilibre d’intérêts entre Moscou, Budapest et Washington.
en_1140221128540

Les petits États de l’UE renforcent leur influence énergétique en Afrique via Global Gateway

Finlande, Estonie, Hongrie et Tchéquie multiplient les initiatives bilatérales en Afrique pour capter des projets énergétiques et miniers stratégiques dans le cadre du programme européen Global Gateway.

Lula défend une sortie des fossiles sans contrainte face aux tensions à la COP30

Le président brésilien plaide pour une transition énergétique volontaire et sans échéance fixe, tout en évitant d’affronter les intérêts des pays producteurs lors des discussions de la COP30 à Belém.

L’Afrique subsaharienne capte 2,3 % des investissements mondiaux en renouvelable en 2024

La région n’a attiré qu’une faible part des capitaux mondiaux dédiés aux énergies renouvelables en 2024, malgré des besoins élevés et des objectifs de développement importants, selon un rapport publié en novembre.
en_114018181125540

Washington renforce son accord nucléaire avec Séoul et ouvre l’accès à l’enrichissement

Les États-Unis approuvent le développement par la Corée du Sud de capacités civiles d’enrichissement de l’uranium et soutiennent un projet de sous-marins nucléaires, élargissant un partenariat stratégique déjà lié à un accord commercial majeur.

Les ministres des Finances de l’UE valident le prêt de réparation adossé aux actifs russes gelés

Les Vingt-Sept s’accordent pour privilégier le mécanisme de prêt basé sur les avoirs russes immobilisés afin de financer l’aide à l’Ukraine, réduisant l’impact budgétaire national tout en garantissant une capacité de financement renforcée.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.