L’Iran enrichit 60 % d’uranium sous la surveillance internationale

Les consultations à Genève entre l’Iran et le groupe E3 visent à encadrer l’enrichissement d’uranium, qui atteint désormais 60 %, tout en respectant les cadres réglementaires internationaux.

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Les discussions entamées ce lundi à Genève entre l’Iran et les pays du groupe E3 (France, Allemagne, Royaume-Uni) se concentrent sur l’accélération du programme nucléaire iranien. Ces consultations explorent des voies pour renforcer le cadre réglementaire et prévenir tout risque de prolifération nucléaire.

L’enrichissement d’uranium par l’Iran à des niveaux atteignant 60 %, bien qu’encadré par des contrôles de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), inquiète profondément les puissances européennes. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni appellent à un retour au respect strict de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, alors que celui-ci reste en péril depuis le retrait des États-Unis en 2018.

Un défi pour la réglementation nucléaire

L’Iran a récemment alimenté de nouvelles centrifugeuses sur son site de Fordo, augmentant ainsi ses capacités d’enrichissement. Selon l’AIEA, ce niveau d’enrichissement est le plus élevé pour un pays ne disposant pas officiellement d’armes nucléaires. Cette avancée, bien que présentée comme destinée à des usages civils, suscite des doutes parmi les observateurs internationaux.

Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité de l’ONU, les puissances européennes ont exprimé leur inquiétude et évoqué un possible recours au mécanisme de sanctions prévu par la résolution 2231. Cette résolution, qui a légitimé l’accord nucléaire de 2015, arrive à expiration en octobre 2025, ce qui rend urgentes les discussions actuelles.

Enjeux réglementaires et politiques

Le cadre réglementaire entourant le programme nucléaire iranien est au cœur des consultations à Genève. Les puissances européennes cherchent à renforcer les mécanismes de contrôle, tout en incitant Téhéran à respecter les engagements pris dans l’accord de 2015. Ce dernier exigeait notamment une limitation de l’enrichissement d’uranium à des niveaux bien inférieurs à ceux actuellement atteints.

Le retour prochain de Donald Trump à la présidence des États-Unis ajoute une dimension politique à ces discussions. Sa politique de « pression maximale » avait entraîné le retrait des États-Unis de l’accord, compliquant la mise en œuvre de cadres réglementaires stables. Depuis lors, l’Iran a progressivement réduit sa coopération sur certains points de l’accord, accentuant les tensions.

Perspectives régionales et internationales

L’impact de ces discussions dépasse les seules considérations nucléaires. Les tensions au Moyen-Orient, combinées à la fragilité économique de l’Iran, rendent toute avancée diplomatique cruciale. Les alliés régionaux de Téhéran sont affaiblis, tandis que les sanctions continuent de peser lourdement sur son économie.

Le renforcement des cadres réglementaires pourrait offrir une voie de stabilisation pour toutes les parties. Cependant, cela dépendra de la capacité des négociateurs à trouver un compromis permettant de répondre à la fois aux préoccupations sécuritaires des puissances européennes et aux revendications économiques de l’Iran.

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