L’Irak souhaite porter sa production de pétrole à 8 millions de barils/jour (bpj) d’ici à 2027 déclare le ministre du pétrole du pays à l’agence de presse irakienne. Le deuxième plus grand producteur de l’OPEP vise un niveau de production plus élevé que les plans précédents.
L’Irak produit actuellement 5 millions bpj
La capacité de production de pétrole de l’Irak est actuellement d’environ 5 millions de bpj. Le ministère a précédemment déclaré qu’il était prévu de viser une capacité de production de pétrole de 7 millions de bpj d’ici à 2027.
La production totale de pétrole de l’Irak, y compris les flux de la région semi-autonome du Kurdistan, a augmenté de 0,6 % en juillet 2021 par rapport au mois de juin 2021, selon l’Organisation nationale de commercialisation du pétrole le 10 août 2021, mais le pays a toujours pompé en dessous de son quota OPEP+.
Il a pompé 3,886 millions bpj en juillet 2021, contre 3,862 millions bpj en juin 2021, selon les données de la SOMO. Le quota OPEP+ de l’Irak est passé de 3,954 millions de bpj en juin 2021 à 4,016 millions de bpj en juillet 2021, la coalition OPEP+ continuant d’assouplir ses réductions de production.
L’OPEP enclenche la baisse de sa production
Le porte-parole du ministère du pétrole, Assem Jihad, déclare à l’INA que les pays producteurs de pétrole avaient reconsidéré leurs plans en raison des défis auxquels est confronté le marché pétrolier. En août 2021, le quota de l’Irak passera à 4,061 millions de bpj, la coalition commençant à réduire la production de 400.000 bpj chaque mois jusqu’en décembre 2021, pour atteindre un total de 2 millions de bpj d’ici à la fin de l’année 2021.
L’Irak est l’un des cinq pays ayant négocié une base de référence plus élevée pour son quota, qui passera de 4,653 millions de bpj jusqu’en avril 2022 à 4,803 millions de bpj à partir de mai 2022.
L’OPEP+ a conclu un accord le 18 juillet 2021 pour augmenter sa production de pétrole brut entre août et décembre 2021, tout en attribuant à cinq membres des quotas de production plus généreux à partir de mai 2022. Résolvant ainsi un différend avec les Émirats arabes unis qui menaçait de déstabiliser le marché pétrolier et l’organisation elle-même.