L’Irak peine à atteindre ses Quotas OPEP+

En Irak, la production pétrolière stagne. Le pays doit faire face à des infrastructures vieillissantes, l'empêchant de remplir les quotas fixés par l'OPEP.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

L’Irak voit sa production de pétrole brut stagner ces derniers mois malgré l’augmentation des quotas dans le cadre de l’OPEP+. Cette situation résulte de l’incapacité à exporter plus de volumes via le port au sud du pays, situé sur le Golfe Persique.

En Irak, la production de pétrole stagne

En Irak, les installations vieillissantes du terminal du Golfe, à Bassora, empêchent Bagdad d’exporter davantage. Ainsi, le pays, à court de liquidités, ne peut pas bénéficier des prix élevés du pétrole. En outre, les oléoducs dégradés, reliant le terminal aux quais de chargement, constituent un risque majeur de catastrophe environnementale.

L’Irak, région semi-autonome du Kurdistan incluse, produisait 4,38 millions de b/j en juin. Ainsi, la production de juin est à peine supérieure à la production de mars qui s’élevait à 4,34 millions de b/j.

Des objectifs non atteints

En Irak, la production ne parvient pas à suivre le rythme d’augmentation des quotas. L’objectif était d’atteindre 4,37 millions b/j en mars et 4,509 millions b/j en juin. Enfin, pour le mois d’août, le quota fixé s’élève à 4,651 millions b/j.

Le site d’exportation du sud de l’Irak constitue, depuis longtemps, un goulot d’étranglement pour la production du pays. Ainsi, de mars à juin, les exportations de Bassora atteignaient, en moyenne, 3,232 millions de b/j. Ce chiffre est à comparer aux 3,351 millions de b/j d’avril 2020, lorsque l’OPEP abandonnait, brièvement, ses quotas.

Ralentissement des débits de pompage

Si les exportations du sud de l’Irak retrouvaient leur niveau d’avril 2020, le pays maintiendrait sa production en dessous des quotas. De fait, les installations de stockage de Bassora se remplissent alors que les raffineries et les centrales électriques limitent leurs consommations. Enfin, la production du Kurdistan irakien, exportée via le port turc de Ceyhan, atteint un plafond d’environ 440.000 b/j.

Les stocks de pétrole brut dans les infrastructures de stockage du sud s’élèvent à environ 6,8 millions de barils. La capacité totale de stockage s’élève à 9,5 millions de barils. Ainsi, les infrastructures sont actuellement à 72% de leur capacité.

L’Irak subit le vieillissement des infrastructures vieillissantes

En Irak, la dégradation de deux lignes maritimes, alimentant les jetées du terminal, entrave les flux du port de Bassora. Au cours des derniers mois, des accumulations apparaissent à l’extrémité de ces lignes. Ainsi, si les retenues éclatent, elles peuvent provoquer une importante fuite de pétrole dans le Golfe.

Cette situation oblige Basrah Oil Co à réduire les débits de pompage des jetées de plus de 25%. En conséquence, l’entreprise pompe 54.000 barils par heure, contre des niveaux antérieurs pouvant s’établir à 70.000 b/h. Toutefois, quatre mouillages « monopoint » augmentaient leurs débits afin de compenser en partie le déclin des jetées.

Un avenir incertain

Les lignes maritimes, posées à la fin des années 1970, doivent faire l’objet d’un remplacement depuis des décennies. Toutefois, les problèmes de financement ou encore les troubles politiques empêchent l’Irak d’effectuer les travaux de modernisation. Les responsables irakiens souhaitent cependant porter la capacité d’exportation à 3,35 millions de b/j d’ici septembre.

L’Irak abandonne des millions de dollars de ventes de pétrole avec un brent daté proche des $110/b. L’environnement actuel des prix serait une opportunité afin de remplacer les structures vieillissantes, mais prendrait deux ans au minimum. Ces projets et l’achèvement de la raffinerie de Kerbala attendus mi-2023 permettraient d’accroître la production de brut irakien.

Les importations de pétrole de la Chine atteignent un sommet en deux ans

La Chine a importé 12,38 millions de barils par jour en novembre, un niveau inédit depuis août 2023, soutenu par des marges de raffinage plus élevées et l’anticipation de quotas pour 2026.

Washington verrouille la sécurité pétrolière du Guyana face aux tensions avec Caracas

Les États-Unis ont réaffirmé leur engagement militaire aux côtés du Guyana, verrouillant ainsi l’accès sécurisé à une production pétrolière en forte croissance dans un contexte de tensions frontalières persistantes avec le Venezuela.

Le pétrolier russe Kairos échoué en Bulgarie accentue les tensions sur la flotte fantôme

Le tanker sanctionné Kairos, abandonné après une attaque de drones ukrainiens, s’est échoué près des côtes bulgares, soulignant les risques opérationnels et juridiques croissants liés à la flotte fantôme russe opérant en mer Noire.
en_11407771234540

Washington encadrera la vente des stations Lukoil jusqu’en avril 2026

Les États-Unis maintiennent sous licence temporaire les opérations de Lukoil hors de Russie, empêchant tout flux vers Moscou et encadrant la cession d’un portefeuille estimé à 22 Md$, sans rupture d’approvisionnement pour les pays alliés.

Libye : la NOC prépare l’attribution de 20 blocs pétroliers dans un contexte sous tension

La compagnie pétrolière libyenne NOC prévoit de lancer début 2026 une ronde d’octroi de licences sur une vingtaine de blocs, alors que les enjeux politiques, juridiques et commerciaux exacerbent les risques pour les investisseurs internationaux.

Les marges du diesel atteignent un sommet annuel sous l’effet des tensions géopolitiques

Les sanctions européennes contre la Russie et les arrêts de raffineries au Moyen-Orient ont fortement réduit l’offre mondiale de diesel, faisant grimper les marges de raffinage sur les principaux marchés.
en_114044441235540

Les prix du pétrole augmentent sur fond d’escalade militaire et tensions diplomatiques

Les cours du brut ont progressé, portés par des frappes ukrainiennes sur des infrastructures russes et l'absence d’avancée diplomatique entre Moscou et Washington dans le conflit en Ukraine.

Chevron fixe son budget 2026 entre $18 et $19 milliards pour ses investissements

Chevron a communiqué une enveloppe d’investissement comprise entre $18 et $19 milliards pour 2026, en mettant l’accent sur ses activités pétrolières amont aux États-Unis et des projets offshore internationaux à fort potentiel.

ExxonMobil ferme un vapocraqueur à Singapour et redéploie ses actifs vers la Chine

ExxonMobil arrête son plus ancien vapocraqueur à éthylène à Singapour, réduisant sa capacité locale pour investir dans son complexe intégré de Huizhou, en Chine, sur fond de surcapacité régionale et de coûts opérationnels en hausse.
en_11404441235540

L’Amérique du Sud renforce son rôle dans l’offre pétrolière mondiale jusqu’en 2030

Le Brésil, la Guyane, le Suriname et l’Argentine devraient alimenter une part croissante de l’offre pétrolière non-OPEP+, soutenus par des investissements offshore massifs et une dynamique d’exploration continue.

Les exportations de brut vénézuélien vers l’Europe chutent de 75% en 2025

La révocation des licences américaines limite les activités des compagnies européennes au Venezuela, entraînant un effondrement des importations de pétrole brut et une reconfiguration des flux énergétiques bilatéraux.

Bourbon sécurise un contrat de cinq ans avec ExxonMobil pour le bloc 15 en Angola

Bourbon a signé un accord avec ExxonMobil pour l’affrètement de navires Crewboats de nouvelle génération sur le bloc 15 en Angola, renforçant une coopération stratégique engagée depuis plus de 15 ans.
en_11404441228540

La shadow fleet renouvelle ses tankers pour contourner sanctions et risques

Face à un encadrement juridique plus strict et à des sanctions renforcées, les opérateurs de la flotte grise misent sur des VLCC de 15 ans et sur la démolition de navires anciens pour maintenir leurs routes pétrolières vers l’Asie.

ReconAfrica identifie 64 mètres de pétrole exploitable au puits Kavango West 1X en Namibie

Reconnaissance Energy Africa a terminé le forage du puits Kavango West 1X sur son permis terrestre en Namibie, où des indices nets d'hydrocarbures ont été détectés sur une épaisseur de 64 mètres dans les carbonates d’Otavi.

CNOOC lance la production du champ pétrolier Weizhou 11-4 en mer de Chine méridionale

CNOOC Limited a mis en production le projet d’ajustement du champ pétrolier Weizhou 11-4 et ses champs satellites, visant une capacité de 16 900 barils par jour dès 2026.
en_1140331242540

Shell et Equinor finalisent la création d’Adura, premier producteur indépendant en mer du Nord

La coentreprise Adura regroupe les actifs offshore britanniques de Shell et Equinor, devenant le principal producteur indépendant de pétrole et de gaz dans le bassin mature de la mer du Nord.

Citgo bascule sous le contrôle d’Elliott pour 5,9 Mds $ en attente d’aval américain

Un tribunal du Delaware a validé la cession des actions de PDV Holding à Amber Energy, filiale d’Elliott, pour 5,9 Mds $, une opération encore suspendue à l’approbation du Trésor américain via l’OFAC.

Le Nigeria débloque $100mn pour accélérer l’ancrage local dans le secteur pétrolier

Un nouveau fonds de $100mn a été lancé pour appuyer les entreprises nigérianes de services pétrogaziers, dans le cadre d’un objectif national visant à atteindre 70 % de contenu local d’ici 2027.
en_114033331226540

Les sanctions contre Rosneft et Lukoil redéploient les flux pétroliers vers l’Asie

Les mesures occidentales visant Rosneft et Lukoil réorganisent profondément le commerce pétrolier, provoquant un basculement discret mais massif des routes d’exportation russes vers l’Asie, sans déclencher de déséquilibre global de l’offre.

Le Nigeria met aux enchères 50 blocs pétroliers dans son appel d’offres 2025

La Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission ouvre la compétition pour 50 blocs d’exploration, répartis sur plusieurs zones stratégiques, afin de relancer les investissements dans l’amont pétrolier.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25€/mois*

*facturé annuellement à 99 € la première année, puis 149€/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2€/mois*
puis 14.90€ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.