Le vice-premier ministre Iraqien, Ali Allawi, s’est exprimé le 19 avril en marge d’une visite à Washington. Selon lui, l’Irak n’est pas en mesure d’augmenter ses exportations de pétrole en réponse à la flambée des prix.
L’Irak doute de pouvoir augmenter sa production
En effet, M. Allawi s’est récemment exprimé à ce sujet lors d’un événement de l’Atlantic Council :
« Il est peu probable que nous puissions exporter davantage, mais nous pouvons certainement remplacer les importations de sous-produits pétroliers et de gaz. L’Irak est évidemment [engagé] dans les accords mandatés par l’OPEP ».
Toutefois, il n’a pas souhaité dévoiler la capacité actuelle du pays. Des doutes concernent donc la capacité de l’Irak à exporter davantage de brut. Cela laisse présager des difficultés pour le pas à atteindre son quota OPEP+. Selon la dernière enquête de S&P Global Commodity Insights, l’Irak a pompé 4,34 millions de b/j en mars. Cela représente une hausse de 80 000 b/j par rapport à février et une production légèrement inférieure au plafond de production de l’OPEP, qui est de 4,37 millions de b/j.
Des perturbations dans la production
La production de mars du deuxième plus grand producteur de l’OPEP a donc augmenté. Le champ géant West Qurna 2 du pays est en effet revenu de maintenance environ deux semaines plus tôt que prévu. À l’inverse, des protestations ont perturbé le champ Nassiriya pendant quelques jours au début du mois. Les sources et les données satellitaires ont indiqué une accumulation considérable des stocks.
Toutefois l’Irak s’engage à respecter les décisions des membres de l’OPEP+, a déclaré le porte-parole du ministère du pétrole, Assem Jihad, à l’agence de presse publique irakienne le 19 avril.