En Irak, la co-entreprise de capture de gaz entre South Gas Co, Shell et Mitsubishi souhaite accélérer ses opérations. La co-entreprise développe son activité afin de traiter davantage de gaz associé sur trois champs pétrolifères du sud du pays.
Augmentation des capacités de captage du gaz
En Irak, Basrah Gas Co (BGC), dans le cadre de son contrat avec le gouvernement irakien, devrait augmenter la capacité actuelle. South Gas Co détient 51% de participation dans la co-entreprise, créée il y a 25 ans. Par ailleurs, Shell détient 44% de participation et Mitsubishi 5%.
En vertu de son contrat, BGC doit augmenter la capacité actuelle de traitement du gaz de 1 à 2 bcf/j. Cette augmentation repose sur la capture du gaz de West Qurna 1, Rumaila et Zubair, situés au sud de l’Irak. Toutefois, les champs pétrolifères, actuellement exploités, doivent atteindre un certain niveau de production.
Ambitions 2027
Actuellement, BGC travaille à la mise en service de deux nouvelles infrastructures d’une capacité totale de 400 MMcf/j. Ces deux installations devraient être opérationnelles d’ici le second semestre de l’année prochaine. À terme, trois nouvelles infrastructures s’ajouteront pour atteindre les 2 bcf/j.
L’Irak, en 2027, espère porter sa capacité de production de pétrole à 8 millions de barils par jour. ExxonMobil exploite West Qurna 1, mais l’entreprise mène un combat juridique avec la société d’État Basrah Oil Co. Le contentieux porte sur la volonté de la major américaine de céder ses parts à une autre société.
Accord avec TotalEnergies pour le captage du gaz
L’Irak espère augmenter la capacité de production de West Qurna 1 de 40% pour atteindre 700.000 barils par jour. Le total estimé des réserves récupérables s’élève à plus de 20 milliards de barils. En outre, BP est le principal exploitant de Rumaila, le plus grand champ pétrolier du pays et Eni exploite Zubair.
L’Irak, dont la capacité de production peut atteindre 5 millions de barils par jour, produit du gaz pompé avec du pétrole. Actuellement Basrah Gas Co traite environ 30% du gaz produit dans le pays. Ainsi, l’Irak demeure le second pays, derrière la Russie, pour le torchage du pétrole.