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L’Irak est la recherche d’Investisseur en France

Le ministre irakien du Pétrole, Ihsan Ismail, est en France pour obtenir des investissements dans les activités pétrolières et énergétiques de son pays.

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Le ministre irakien du Pétrole Ihsan Ismail est en visite en France pour essayer d’obtenir plus d’investissements dans les activités pétrolières et énergétiques en Irak, a-t-il indiqué lors d’une brève déclaration à l’AFP. “Nous avons une énorme industrie pétrolière et nous avons besoin de plus d’acteurs, de plus de compétition” a déclaré M. Ismail à l’AFP. Cette visite “sert à rencontrer d’importantes compagnies et leur délivrer le message commercial d’être plus impliquées dans le marché irakien” a-t-il ajouté.

L’Irak se tourne vers la France

“L’Irak a une capacité de production de 4,8 millions de barils par jour” et produit entre 4,4 et 4,5 mbj”. “L’objectif est de parvenir à 8 mbj d’ici la fin 2027 et d’atteindre 5 mbj d’ici 2025″ a précisé le ministre. “Nous utilisons environ 1 million de barils et exportons le reste. En ce moment, nous exportons 3,4 mbj” a-t-il précisé. Le séjour en France, débuté mercredi, s’achèvera samedi. M. Ismail a notamment eu des entretiens avec des responsables du patronat français Medef, avec le PDG du groupe français TotalEnergies Patrick Pouyanné, ainsi que, vendredi, au ministère de la Transition énergétique, a précisé son entourage.

Un contrat avec TotalEnergies

TotalEnergies qui a annoncé en 2021 un contrat de 10 milliards de dollars en Irak, signant son retour dans le pays où il avait débuté ses activités dans les années 1920, n’a pas souhaité commenter cette rencontre. Le contrat signé en septembre porte sur la construction d’unités de récupération, de collecte et de traitement de gaz pétrolier sur trois champs différents, afin de générer de l’électricité. L’objectif est aussi de réduire la pratique très émettrice de gaz à effet de serre du “torchage”, c’est-à-dire de brûler les gaz s’échappant lors de l’extraction de brut.

L’accord comprend aussi la construction d’une unité de grande capacité de traitement d’eau de mer afin d’augmenter les capacités d’injection en eau dans les champs du sud de l’Irak sans augmenter les prélèvements d’eau douce dans le pays, en situation de stress hydrique, ainsi que la construction d’une centrale électrique photovoltaïque de 1 GW de capacité qui fournira le réseau de la région de Bassora (sud). A l’heure actuelle, TotalEnergies détient une participation de 22,5% dans le champ pétrolier d’Halfaya, qui produit environ 20.000 barils par jour en quote part TotalEnergie en 2020. Le groupe commercialise également en Irak des lubrifiants par l’intermédiaire de distributeurs locaux.

L’Irak de son côté, deuxième pays de l’OPEC (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole) dispose d’immenses réserves d’hydrocarbures, mais le secteur énergétique est miné par des décennies de conflit, de corruption et la vétusté des installations. Il connaît d’incessantes coupures d’électricité qui alimentent le mécontentement social.

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