L’Irak augmente sa capacité d’exportation de pétrole brut

L'Irak accroît sa capacité d'exportation de 300 000 barils par jour grâce à l'installation de deux nouvelles unités de pompage, malgré des contraintes de quota OPEC+.

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champs pétroliers avec le drapeau irakien

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L’Irak augmente actuellement sa capacité d’exportation de pétrole brut de 300 000 barils par jour (b/j) en installant deux nouvelles unités de pompage à turbine dans ses terminaux du Golfe sud. Le ministère du Pétrole irakien a annoncé cette avancée le 25 juillet, visant à atténuer les goulets d’étranglement dans les opérations de chargement.
Ces nouvelles unités de pompage sont situées au dépôt de Zubair-2, dans les champs pétrolifères à l’ouest de Basrah. Le ministre du Pétrole, Hayan Abdulghani, précise que ces équipements permettent de transporter le pétrole produit et stocké vers d’autres dépôts et stations de pompage, jusqu’au terminal terrestre de Fao et au terminal offshore d’Al-Basrah (ABOT), ainsi qu’à ses quatre points de mouillage dans le Golfe.

Capacité Actuelle et Défis Infrastructurels

La capacité actuelle d’exportation des terminaux du Golfe de l’Irak est limitée à environ 3,5 millions de b/j, dont 1,25 million provenant d’ABOT et 2,25 millions des points de mouillage. Cependant, la capacité d’ABOT a été réduite en raison de la dégradation des pipelines le reliant au terminal de Fao.
Les travaux de réparation des pipelines et de modernisation des terminaux sont en cours depuis plusieurs années, mais ont rencontré des difficultés financières. « Le ministère travaille sur des projets de développement pour maintenir et augmenter la capacité d’exportation, » indique Abdulghani dans un communiqué officiel.

Respect des Quotas de l’OPEC+

Toutefois, les bénéfices immédiats des nouvelles unités de pompage pourraient être limités. L’Irak s’est engagé à maintenir ses exportations de brut à 3,3 millions de b/j pour améliorer sa conformité avec les quotas de production de l’OPEC+, sous la pression des autres membres du cartel.
L’Irak a dépassé son quota de 4,0 millions de b/j de 1,184 million de b/j en volumes excédentaires mensuels, selon le secrétariat de l’OPEC. En réponse, le pays a prévu des réductions supplémentaires de compensation jusqu’en septembre 2025, obligeant l’Irak à maintenir sa production entre 70 000 et 90 000 b/j en dessous de son quota.

Diversification des Exportations

En plus des exportations via les terminaux du Golfe, l’Irak expédie également une petite quantité de brut lourd de Qayarah, environ 30 000 b/j, depuis le terminal de Khor al-Zubair et transporte environ 15 000 b/j de la qualité Kirkouk par camion vers la Jordanie. La production dans la région semi-autonome du Kurdistan, estimée à environ 300 000 b/j, n’est pas incluse dans les données d’exportation fédérales du ministère du Pétrole.
Les efforts actuels de l’Irak pour augmenter sa capacité d’exportation sont cruciaux pour atténuer les pressions sur l’infrastructure existante. L’ajout des nouvelles unités de pompage améliore la flexibilité et la résilience de la chaîne logistique pétrolière du pays. Cependant, les engagements pris envers l’OPEC+ pour réduire la production restent un défi constant.

Impact sur le Marché Mondial

L’augmentation de la capacité d’exportation de l’Irak pourrait influencer les dynamiques du marché mondial du pétrole. Les améliorations infrastructurelles permettent non seulement de faciliter le flux de pétrole, mais aussi de positionner l’Irak comme un acteur plus fiable dans le marché pétrolier international. Cependant, les obligations de quota imposées par l’OPEC+ modèrent l’impact potentiel de cette augmentation de capacité.
L’initiative de l’Irak pour accroître sa capacité d’exportation de pétrole brut par l’ajout de nouvelles unités de pompage est un développement significatif pour son secteur pétrolier. Bien que la conformité aux quotas de l’OPEC+ pose des défis, l’amélioration de l’infrastructure pétrolière du pays témoigne de sa détermination à optimiser ses capacités d’exportation. Cette stratégie pourrait renforcer la position de l’Irak sur le marché mondial du pétrole, tout en répondant aux exigences de production fixées par l’OPEC+.

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