L’Irak attend un « accord final » avec la Turquie pour exporter le pétrole kurde

Les exportations de pétrole du Kurdistan irakien restent en attente d'un accord final avec la Turquie. Le gouvernement fédéral irakien avait annoncé une reprise des exportations le 13 mai, mais le Kurdistan attend toujours un accord pour pouvoir reprendre les exportations de pétrole.

Partager:

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90$/mois sans engament

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90$/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 $/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99$/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 $/mois à partir de la 2ᵉ année.

L’Irak attend encore un « accord final » avec la Turquie avant de pouvoir reprendre les exportations de pétrole du Kurdistan, interrompues depuis plus d’un mois, a annoncé le gouvernement de la région autonome.

Le gouvernement fédéral irakien avait évoqué une reprise des exportations dès le 13 mai, mais les autorités du Kurdistan autonome, dans le nord de l’Irak, ont ensuite tempéré cet optimisme. « Le Kurdistan a rempli toutes ses obligations (…) et attend un accord final entre le gouvernement fédéral et le gouvernement turc pour une reprise des exportations de pétrole », a souligné dimanche soir le Premier ministre de la région autonome Masrour Barzani, dans un communiqué.

Après avoir fait cavalier seul des années durant pour exporter du pétrole via la Turquie, le Kurdistan irakien a dû se plier fin mars à une décision du tribunal arbitral de la Chambre de commerce internationale à Paris en faveur de Bagdad quant à la gestion de ce pétrole. Ce verdict a entraîné une suspension des exportations, contraignant Erbil, la capitale du Kurdistan autonome, à négocier avec Bagdad: les ventes du Kurdistan passeront désormais par l’Entreprise pétrolière d’Etat (Somo) et les revenus des exportations kurdes iront sur un compte bancaire géré par Erbil mais supervisé par Bagdad.

La suspension des exportations représente un manque à gagner d’environ « un milliard de dollars », a expliqué à l’AFP l’analyste Kovand Shirwani. Depuis près d’une décennie, l’or noir représentait le poumon économique du Kurdistan irakien, avec environ 475.000 barils exportés quotidiennement via la Turquie, sans l’aval de Bagdad.

Début mai, le ministre du Pétrole irakien Hayan Abdel-Ghani avait justifié les retards dans la reprise des exportations en évoquant des « tests menés sur les oléoducs » en Turquie, après le séisme de février. Mais des questions financières restent en suspens: Bagdad attend le paiement d’une « amende » par Ankara, avait alors assuré M. Abdel-Ghani.

Flexibilité

Car un accord bilatéral de 1973 régulant l’utilisation des oléoducs fixait à 1,19 dollar les frais versés à la Turquie pour chaque baril de pétrole envoyé vers le port turc de Ceyhan. « Or le Kurdistan payait bien plus que cela » en droit de passage, avait dit le ministre, estimant que « la différence doit revenir au gouvernement irakien ». Cette « amende » pourrait dépasser les 1,8 milliard de dollars, a dit à l’AFP sous couvert d’anonymat un haut responsable du ministère du Pétrole irakien.

Le ministre turc de l’Energie, Fatih Donmez, a toutefois contesté fin mars les sommes réclamées par Bagdad, selon l’agence de presse turque Anadolu. « Je ne pense pas que l’Irak se montrera intraitable en matière de compensations », prévoit toutefois le politologue Lawk Ghafury, un ex-responsable du Kurdistan autonome d’Irak. Les principaux obstacles selon lui viennent de Turquie, au moment où le pays se dirige vers un second tour inédit à l’élection présidentielle entre le chef de l’Etat Recep Tayyip Erdogan et son principal opposant Kemal Kiliçdaroglu.

« La Turquie veut d’abord que le scrutin se tasse », souligne-t-il. Il pointe aussi du doigt une seconde action en justice intentée par l’Irak en 2018 devant le même tribunal arbitral, dont la Turquie souhaite l’abandon pour ouvrir la voie à une reprise des exportations. « C’est aussi lié au pétrole, c’est la même affaire, mais sur deux périodes différentes », assure l’analyste en précisant que cette procédure toujours en cours concerne les exportations du Kurdistan après 2018.

Trump lie de nouvelles sanctions contre Moscou à l’arrêt du pétrole russe dans l’Otan

Donald Trump menace d’intensifier les sanctions américaines contre la Russie, mais uniquement si les pays de l’Otan interrompent tous leurs achats de pétrole russe, encore actifs via certains oléoducs.

L’Italie et Les États-Unis scellent un partenariat sur le GNL pour sécuriser l’approvisionnement européen

Les deux pays ont convenu de développer des infrastructures dédiées au gaz naturel liquéfié pour renforcer la sécurité énergétique de l’Europe et stimuler les échanges transatlantiques.

L’Iran veut relancer sa production pétrolière face au risque de nouvelles sanctions

L’ayatollah Ali Khamenei appelle à moderniser l’industrie pétrolière et à élargir les débouchés commerciaux alors que Téhéran est confronté à la réactivation possible des sanctions de l’accord nucléaire de 2015.
en_114080920261540

Zelensky demande à la Slovaquie de cesser ses achats de pétrole russe via Droujba

Le président ukrainien a exigé l’arrêt des importations de brut russe par la Slovaquie, en proposant une alternative d’approvisionnement, dans un contexte marqué par la guerre et les tensions diplomatiques croissantes autour de l’oléoduc Droujba.

Washington réduit les droits de douane et ouvre la voie à 550 milliards d’investissements japonais

Les États-Unis abaissent les tarifs appliqués aux importations japonaises à 15 %, tandis que Tokyo s’engage dans un plan massif d’investissements ciblant l’énergie, l’industrie et l’agriculture américaines.

Brésil mise sur la Cop 28 pour structurer l’agenda diplomatique de la Cop 30

La présidence brésilienne de la Cop 30 veut s’appuyer sur les engagements de Dubaï pour mobiliser acteurs publics et privés malgré les blocages persistants dans les négociations internationales.
en_114030945540

Le Brésil demande son adhésion complète à l’Agence internationale de l’énergie

Brasília a officiellement entamé le processus d’adhésion à l’Agence internationale de l’énergie, renforçant ainsi son positionnement stratégique sur la scène énergétique mondiale après des années de coopération étroite avec l’organisation basée à Paris.

Poutine demande à la Slovaquie de bloquer les flux énergétiques vers l’Ukraine

En déplacement à Pékin, Vladimir Poutine a appelé la Slovaquie à suspendre ses livraisons d’énergie à l’Ukraine, en réponse aux frappes ukrainiennes sur les infrastructures énergétiques russes.

Moscou et Bratislava discutent du conflit ukrainien et de la coopération énergétique

Vladimir Poutine et Robert Fico se sont rencontrés en Chine pour aborder la guerre en Ukraine, la sécurité régionale et les relations énergétiques entre la Russie et la Slovaquie.
en_11402092051540

Fico rencontrera Poutine en Chine avant d’accueillir Zelensky en Slovaquie

Le Premier ministre slovaque Robert Fico prévoit une rencontre avec Vladimir Poutine à Pékin avant de recevoir Volodymyr Zelensky à Bratislava, marquant un tournant diplomatique dans ses relations avec Moscou et Kyiv.

Londres, Paris et Berlin activent des sanctions contre l’Iran, risquant de perturber le brut

Les trois puissances européennes déclenchent le mécanisme de sanctions onusiennes contre l’Iran, mettant sous pression les exportations pétrolières du pays au moment où Téhéran maintient une production élevée malgré les mesures occidentales.

Retour des inspecteurs de l’AIEA en Iran après un mois de rupture diplomatique

L’Iran autorise de nouveau l’Agence internationale de l’énergie atomique à inspecter ses sites nucléaires, après une suspension provoquée par un différend sur la responsabilité des frappes israéliennes.
en_11402808272540

L’Ukrainien arrêté en Italie refuse l’extradition pour sabotage de Nord Stream

Premier suspect lié aux explosions du gazoduc Nord Stream, un citoyen ukrainien contesté par Berlin s’oppose à son transfert judiciaire depuis l’Italie.

Des drones ukrainiens frappent des sites énergétiques russes et ravivent les tensions

Des drones ukrainiens ont visé une centrale nucléaire et un terminal pétrolier russes, accentuant la pression sur les discussions diplomatiques, alors que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de bloquer toute perspective de négociation.

Un Ukrainien arrêté en Italie pour son rôle présumé dans le sabotage de Nord Stream

Un ressortissant ukrainien suspecté d’avoir coordonné le sabotage des gazoducs Nord Stream a été interpellé en Italie, relançant une affaire judiciaire aux fortes implications géopolitiques en Europe.
en_11402108217540

Russie et Inde renforcent leurs échanges énergétiques malgré la pression américaine

La Russie poursuit ses livraisons d’hydrocarbures vers l’Inde et explore de nouveaux débouchés pour son gaz naturel liquéfié, dans un contexte de tensions commerciales croissantes avec les États-Unis.

Les frappes russes menacent la coopération gazière entre l’Azerbaïdjan et l’Ukraine

Des infrastructures énergétiques azerbaïdjanaises visées en Ukraine remettent en question la sécurité des flux gaziers entre Baku et Kyiv, alors qu’un nouvel accord de livraison vient à peine d’être signé.

L’Iran coupe 1,4 GW à l’Irak, Bagdad accélère les interconnexions régionales

La suspension des 1 400 MW d’électricité fournis par l’Iran à l’Irak met sous pression le réseau irakien, tandis que Téhéran enregistre une demande record de 77 GW et doit arbitrer entre consommation interne et obligations régionales.
en_1140180840540

La Chine rejette la menace européenne de rétablir les sanctions contre l’Iran

Pékin s’oppose à l’éventuel retour des sanctions du trio européen contre l’Iran, alors que l’échéance de l’accord sur le nucléaire approche et que les tensions diplomatiques s’intensifient autour de Téhéran.

Washington renforce ses liens avec le Pakistan autour des minerais et hydrocarbures

Les États-Unis projettent de collaborer avec le Pakistan dans les minerais critiques et les hydrocarbures, en explorant des coentreprises et projets dans des zones stratégiques comme le Baloutchistan.

Connectez-vous pour lire cet article

Vous aurez également accès à une sélection de nos meilleurs contenus.

ou

Passez en illimité grâce à notre offre annuelle:
99$ la 1ère année, puis 199$ /an.