Bien que non membre, l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (IAEA), participe activement au Groupe de Travail sur les Transitions Énergétiques du G20, une des quinze instances du processus décisionnel du G20. Historiquement, l’IAEA a partagé ses avancées sur l’usage des technologies nucléaires dans la lutte contre la pollution plastique mais, cette année, l’accent est mis sur le rôle du nucléaire dans les mix énergétiques propres.
Engagements mondiaux et investissements nécessaires
En écho aux discussions du G20, l’IAEA a publié un document intitulé « Nuclear Energy for Net Zero: Accelerating Investment in the Clean Energy Transitions ». Ce rapport souligne la nécessité de plus que doubler les investissements annuels dans l’énergie nucléaire, les portant à plus de 100 milliards de dollars, pour atteindre les objectifs de net zéro, particulièrement dans les marchés émergents et les économies en développement.
Impact global et consensus scientifique
Rafael Mariano Grossi, Directeur Général de l’IAEA, a affirmé que la transition énergétique mondiale propre nécessite inévitablement l’énergie nucléaire. Cette affirmation est soutenue par l’inclusion de l’énergie nucléaire dans le premier Bilan Mondial de la COP28 et par l’engagement de plus de 20 pays à tripler leur capacité nucléaire.
Prochaines étapes et perspectives
L’IAEA prévoit de publier un autre rapport en octobre, « Climate Change and Nuclear Power 2024: Financing Nuclear Energy in Low Carbon Transitions », avant le sommet du G20 et la COP29. Ce rapport mettra en avant les financements nécessaires pour intégrer l’énergie nucléaire dans les transitions bas carbone.
Perspectives d’avenir
Thiago Barral, Secrétaire de la Planification et de la Transition Énergétique du Ministère des Mines du Brésil, a souligné le consensus scientifique sur le rôle de l’énergie nucléaire pour atteindre la neutralité carbone.
L’énergie nucléaire, soutenue par les initiatives du G20 et les analyses de l’IAEA, apparaît aujourd’hui essentielle pour une transition énergétique durable. Son rôle dans la réforme de la gouvernance mondiale et le développement durable est désormais une priorité internationale clairement définie.