L’Europe (UE), par le biais de la Commission Européenne, rappelle à l’ordre l’Italie en matière de tricherie des émissions diesel. Le pays n’applique pas les sanctions pour l’utilisation d’appareils visant à fausser les tests des émissions des véhicules.
L’Europe en désaccord avec l’Italie depuis 2017
La Commission européenne rappelle à l’ordre Italie, quatre ans après avoir déclenché une action en justice contre le pays. En 2017, il lui était alors reproché de ne pas contrôler les fraudes sur les tests d’émissions des véhicules. Bien que le pays ait ordonné le rappel des véhicules concernés.
Aujourd’hui, l’exécutif de l’UE demande à l’Italie d’expliquer son non-respect des règles décrites dans le règlement européen. L’Italie dispose dorénavant de deux mois pour prendre les mesures nécessaires au rétablissement du respect des règles.
Le cas échéant, la Commission pourra prendre la décision de saisir la Cour de Justice de l’Union Européenne.
Fiat Chrysler dans le viseur
Par conséquent, l’Italie n’a pas d’autres choix que de mettre rapidement en place des sanctions contre la société italienne Fiat Chrysler, appartenant maintenant au groupe automobile Stellantis.
L’entreprise est en effet accusée d’avoir utilisé des appareils qui faussent les tests d’émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, de mettre en circulation des véhicules qui ne respectent pas les normes de pollution européennes.