Le cabinet de conseil PwC Luxembourg a publié une enquête. Selon elle, un tiers des gestionnaires de fonds européens sont prêts à arrêter leurs investissements non conformes aux critères ESG (Environnement, Social et Gouvernance). Les gouvernements et les acteurs bancaires visent à surveiller leurs émissions de capitaux afin de développer une économie saine et durable.
Les investisseurs se soucient du facteur ESG
C’est un total de 3.354 gestionnaires d’actifs ESG domiciliés en Europe qui ont répondu à l’étude de PwC. L’enquête suggère que le montant des fonds ESG pourrait atteindre 9 billions d’euros d’ici 2025. Ces derniers représenteraient alors 56% des actifs de fonds communs de placement européens, contre 37% en fin 2021.
PwC indique que 72% des investisseurs européens sont prêts à arrêter les lancements de produits financiers non ESG. 66% d’entre eux souhaitent le faire avant 2025. Également, 68% des cabinets de conseils indépendants, des banques privées et de détail prévoient de cesser ces distributions.
Les investissements dans les entreprises non responsables de l’environnement tendent alors à diminuer dans les années à venir. L’UE cherche plutôt à développer les activités sobres et durables afin d’atteindre les objectifs de neutralité carbone. Le respect des normes ESG devient alors une préoccupation pour les entrepreneurs.
Un défi croissant pour les entreprises
Olivier Carre, chef du service financier de PwC Luxembourg, déclare:
« Les réglementations régionales deviennent plus strictes. Les efforts pour l’élaboration des normes ESG s’intensifient. Les acteurs vont être poussés à adapter leurs gestions, leurs produits et leurs services en accord avec ces critères. »
Ce facteur prend alors une place croissante dans la vie du secteur privé européen. Le développement des normes ESG pousse donc les entreprises à s’engager plus durablement pour l’environnement. La réduction de l’empreinte carbone des entreprises aide ainsi l’UE dans sa lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.