L’Europe (UE) discute actuellement avec ses États membres d’une potentielle augmentation de son approvisionnement en gaz. De nouveaux fournisseurs pourraient ainsi conclure des contrats d’approvisionnement avec le bloc européen.
L’Europe se rend en Azerbaïdjan et aux États-Unis
Le Commissaire à l’Énergie, Kadri Simson, déclare ainsi qu’elle participe à des conférences en Azerbaïdjan et à Washington le mois prochain. L’occasion alors de discuter des moyens potentiels afin d’augmenter les livraisons de gaz, et particulièrement de GNL, vers le continent européen.
L’intention serait de réduire la dépendance européenne à l’égard de la Russie. En parallèle, le chancelier allemand signale que l’Allemagne pourrait arrêter les discussions concernant le gazoduc Nord Stream 2 (NS2) si la Russie attaque l’Ukraine.
Une crise de l’approvisionnement
Cette série de négociations fait suite à la crise de l’approvisionnement européen en gaz, largement imputée à une pénurie de flux en provenance de la Russie. Cette crise alimente notamment une flambée des prix de l’énergie, dont les conséquences se ressentent sur l’économie européenne.
D’autant que les niveaux de stock de gaz de l’UE semblent nettement inférieurs à la normale à cette période de l’année. C’est pourquoi la Commissaire à l’Énergie, Kadri Simson, souhaite modifier les réglementations sur l’approvisionnement en gaz afin d’améliorer la coordination entre les États membres sur le stockage.
Il s’agirait notamment de permettre une utilisation plus efficace des capacités de stockage, tout en assurant des niveaux adéquats.
Infrastructure solide et diversifiée
L’Europe paraît disposer d’une infrastructure gazière solide, bien diversifiée et résiliente. Et ce, tout en ayant des procédures claires de solidarité en cas d’urgence ou de crise énergétique. Toutefois, l’UE doit rester extrêmement vigilante, tout en améliorant sa préparation aux risques et en renforçant la solidarité entre les États membres de l’UE.
Pour ce faire, de nouvelles mesures politico-économiques semblent nécessaires afin de réduire la vulnérabilité et la dépendance européenne vis-à-vis des États-importateurs.