L’Europe critiquée pour l’abandon du gaz

L'Europe doit inclure le gaz naturel dans son plan de transition à long terme, selon le directeur général d'Eni.

L’Europe doit inclure le gaz naturel dans son plan de transition à long terme, selon le directeur général d’Eni.

Le gaz incontournable pour la transition selon Eni

Pour l’Europe, cela permettra d’assurer la sécurité énergétique et de faire baisser les prix des carburants. Selon Claudio Descalzi, PDG d’Eni, l’Europe ne peut pas baser sa stratégie de transition uniquement sur les énergies renouvelables. Elles ne suffiraient pas à assurer ses besoins énergétiques.

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Le PDG d’Eni pense que les énergies renouvelables doivent être associées à d’autres solutions en Europe, telles que le gaz. Le plafonnement des prix du gaz ne serait pas une solution viable à la crise énergétique au niveau du continent. De plus, l’absence du gaz dans le plan de transition retarde les investissements nécessaires à long terme.

En outre, la demande de gaz naturel ne subit qu’un faible impact de la flambée des prix en Europe. Ainsi, il considère cette demande comme inélastique car elle n’est pas en baisse. Ainsi, il ne subsiste qu’une augmentation de l’offre pour réduire les prix.

Des soutiens

Le directeur d’Eni a reçu le soutien de plusieurs acteurs pour l’inclusion du gaz dans la transition à long terme en Europe. Le ministre de l’énergie de l’Algérie soutient notamment la nécessité d’investissements à long terme dans le secteur gazier. Le ministre du Bahreïn du Pétrole et de l’Environnement s’inquiète de difficultés à venir en matière de financement des projets de combustibles fossiles.

Les banques doivent respecter leurs objectifs ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance). Une partie de ces objectifs porte sur le montant qu’elles injectent dans les combustibles fossiles. Ainsi, le financement de ces projets, notamment ceux concernant le gaz naturel, a de plus en plus de mal à trouver des financements.

Le directeur général d’Eni et les ministres de l’énergie du Bahreïn et d’Algérie se retrouvent ainsi sur la nécessité d’investissements à long terme pour le gaz. Cependant ceux-ci font face à une absence de visibilité pour le temps long. S’ajoute à cette difficulté la problématique liée aux financements, notamment en Europe.

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