Les stocks de pétrole aux États-Unis ont enregistré une augmentation de seulement 200.000 barils pour la semaine se terminant le 18 avril, selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), un chiffre bien inférieur aux attentes qui prévoyaient une hausse de plus de 1,5 million de barils. Cette hausse modérée des réserves a été rapportée par l’EIA le 23 avril 2025.
Le total des stocks, hors réserve stratégique, a atteint 443,1 millions de barils, son plus haut niveau depuis juillet 2024. La faible hausse des stocks est en partie due à une augmentation de l’activité des raffineries américaines, qui ont utilisé 88,1% de leurs capacités de production, contre 86,3% la semaine précédente. Cette hausse d’activité des raffineries permet de réduire les stocks de brut, qui sont davantage raffinés dans ce contexte.
Réductions des exportations et des importations
Les exportations de pétrole brut ont fortement chuté de 30,41%, tandis que les importations ont baissé de 6,87%. Par ailleurs, les stocks au centre de livraison de Cushing, en Oklahoma, ont diminué de 100.000 barils, contribuant ainsi à la réduction des réserves globales. Ces facteurs combinés ont joué un rôle dans l’évolution des niveaux de stocks de pétrole.
Impact sur les prix du pétrole
Bien que le rapport sur les stocks ait suggéré une dynamique positive pour les prix du pétrole, en raison de la demande accrue d’essence, l’impact a été limité. Selon Robert Yawger, analyste chez Mizuho USA, « la dynamique positive contenue dans le rapport a été écrasée par des informations concernant la possible augmentation de la production par l’Opep+. »
Des sources proches du dossier ont indiqué à Reuters que certains membres de l’Opep+ envisageraient d’augmenter leur production de pétrole en juin, ce qui a alimenté les inquiétudes concernant un excédent d’offre. Cette information a contribué à une pression à la baisse sur les prix du pétrole.
Évolution des prix du brut
À 16h00 GMT, le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI) reculait de 2,80%, se négociant à 61,89 dollars. De son côté, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, perdait 2,49%, s’établissant à 65,76 dollars.