Les stocks de gaz relativement bas de l’Europe pourraient poser problème

Gazprom avertit que l'Europe pourrait avoir du mal à remplir ses réserves de gaz aux niveaux de l'année dernière en raison de décisions politiquement motivées et d'une concurrence accrue pour le GNL. Les faibles stocks de l'Europe pourraient devenir une source de préoccupation.

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L’Europe pourrait avoir du mal à remplir ses stocks de gaz jusqu’au niveau de l’année dernière, selon le géant russe du gaz naturel, Gazprom.

Les décisions politiques motivées entravent l’importation de gazoducs russes en Europe.

Le continent a terminé la saison de chauffage hivernal avec des stocks plus faibles que l’année dernière, les stocks contenant seulement 56,6 milliards de mètres cubes (bcm) de gaz au 16 avril, contre 58 bcm sur la même période en 2020. L’Union européenne a investi massivement dans les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) et a augmenté le stockage pour éviter les pénuries à la suite d’une réduction des approvisionnements de gaz russe due à l’opération militaire spéciale de Moscou en Ukraine.

Cependant, Gazprom a averti que le remplissage des stocks jusqu’au niveau de l’année dernière pourrait devenir « une tâche non-triviale » en raison de décisions politiquement motivées de refuser l’importation de gazoducs russes.

L’UE a investi dans les importations de GNL et le stockage, mais doit diversifier les sources d’énergie.

L’année dernière, les importations européennes de gaz de pipeline russe sont tombées à 62 bcm, soit 60% de moins que la moyenne des cinq années précédentes. Cette année, les livraisons russes à l’UE devraient chuter à 25 bcm, en supposant que les flux via le gazoduc TurkStream et à travers l’Ukraine sont conformes aux volumes de décembre 2022, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Gazprom a attribué le déclin des approvisionnements de gaz russe à une concurrence accrue pour le GNL, ce qui a encore réduit le volume de gaz disponible sur le marché européen.

Gazprom a également noté que l’Europe avait été aidée par un temps relativement doux, ce qui ne sera peut-être pas le cas l’année prochaine. Si les températures baissent et que la demande de gaz augmente, les stocks relativement bas de l’Europe pourraient devenir une source de préoccupation.

Bien que l’UE ait investi dans les importations de GNL et le stockage, l’avertissement de Gazprom souligne l’importance de diversifier les sources d’énergie et de réduire la dépendance à l’égard de tout fournisseur unique.

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