Les Raffineries Européennes cherchent des Alternatives

La présidente de la Commission européenne a annoncé le mercredi 4 mai vouloir renoncer au pétrole russe. L’UE donne cependant 6 mois aux entreprises traitant avec la Russie avant de recourir à des sanctions. L’annonce a donc poussé les raffineries européennes à trouver des sources d’approvisionnement alternatives, mais la situation est complexe pour de nombreux pays, notamment à l’est de l’Europe.

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Après le début du conflit en Ukraine et la décision de l’Union européenne, de nombreux pays ont cessé leur achat de pétrole russe. On peut citer de grandes entreprises de raffineries européennes comme Shell, BP ou TotalEnergies. Ce dernier a cependant déclaré couper les importations russes avant la fin de l’année, la transition vers un autre fournisseur n’étant pas encore assurée. D’autres entreprises gérant la production nationale des pays européens ont abandonné l’importation de pétrole brut russe. Neste en Finlande, OMV en Autriche, en Roumanie et en Allemagne arrêtent leur contrat sur le pétrole brut russe. La liste des raffineries européennes ayant annoncé, depuis le conflit russo-ukrainien, ne plus travailler avec la Russie est longue et regroupe une très grande partie du marché européen.

Des difficultés à appliquer l’embargo pour certains pays et raffineries européennes

Il est cependant complexe pour certaines raffineries de changer de fournisseur dans un délai de six mois. La Slovaquie demande une exemption à moyen terme de l’interdiction d’importer du pétrole russe. Selon Richard Sulik, Ministre slovaque de l’Économie, un nouveau pétrole « poserait des problèmes importants à Slovnaft [principale société de raffinage du pays]« . Il est donc ici question de problèmes supposément techniques.

Toutefois, la situation est plus complexe en Allemagne par exemple. Le pays est extrêmement dépendant de la Russie sur les énergies. Pour contrer cette dépendance, le pays veut orienter sa production d’énergie vers l’hydrogène renouvelable notamment, pour créer une « raffinerie du futur ». Le pays tente aussi de mieux contrôler ses raffineries détenues par la Russie sur son sol, en vertu de sa loi sur la sécurité énergétique.

Des alternatives au pétrole russe pour les raffineries européennes ?

De nombreux pays se tournent donc vers d’autres pays producteurs, une aubaine pour ceux-ci. Le grec Hellenic Petroleum arrête ces achats avec la Russie, sans pour autant divulguer ses futurs partenaires commerciaux, mais l’entreprise grecque assure entretenir « une bonne relation avec d’autres pays producteurs ». Le polonais PKN Orlen traitera ses achats de pétrole avec l’Arabie Saoudite exclusivement.

Une aubaine pour les exportateurs de pétrole brut

Les futurs approvisionnements des entreprises de raffinage européennes sont dispersés autour du globe. Néanmoins, les principaux exportateurs de pétrole brut augmenteront possiblement leur production et leurs exportations vers l’Europe. Ceci pour répondre à la demande du continent anciennement tourné vers la Russie.

Aussi, les relations entre l’Europe et d’autres pays exportateurs de pétrole devraient s’améliorer, notamment les pays du Moyen-Orient, qui offrent une bonne solution d’approvisionnement en pétrole brut.

La décision de l’UE : un embargo de circonstances ?

La déclaration de Ursula Von Der Leyen a sonné comme un coup de tonnerre, cependant attendu par la majorité des entreprises. L’exportation des énergies est un point crucial de l’économie russe, l’impact d’une telle décision sera important sur l’économie russe. Néanmoins, la décision de l’UE est-elle une décision de circonstance, ou une décision sur le long terme ? L’Europe sera-t-elle donc capable de trouver des alternatives au pétrole russe ? L’UE semble assuré que cette interdiction d’importation durera sur le long terme, est-ce vraiment le cas ?

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