Les raffineries chinoises réduisent de 46 % leurs achats de brut iranien en septembre

Les quotas d’importation épuisés et la demande en recul poussent les raffineries indépendantes chinoises à réduire drastiquement leurs importations de pétrole iranien, affectant les volumes et exerçant une pression sur les prix.

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Les raffineries indépendantes chinoises, principalement situées dans la province orientale du Shandong, réduisent fortement leurs importations de brut iranien en raison de l’épuisement des quotas d’importation annuels et d’une demande affaiblie. Selon des sources industrielles basées à Qingdao et dans le Shandong, les volumes devraient chuter à environ 1 million de barils par jour en septembre, contre 1,86 million en août.

Chute des volumes et pression sur les prix

Les données de S&P Global Commodity Insights indiquent que seuls 2,47 millions de tonnes métriques de brut iranien, soit environ 600 000 barils par jour, ont été déchargées à destination des raffineries indépendantes en septembre. Sur les huit premiers mois de l’année, ces raffineries avaient importé en moyenne 1,37 million de barils par jour, soit une hausse de 19 % par rapport à la même période en 2024. La baisse soudaine en septembre reflète directement l’impact de la limite des quotas.

Les cargaisons de brut iranien sont souvent transférées de navire à navire au large de l’Asie du Sud-Est avant d’entrer en Chine. Elles sont ensuite enregistrées comme originaires de Malaisie ou d’Indonésie dans les statistiques douanières officielles, qui ne mentionnent aucun approvisionnement en provenance directe d’Iran.

Raffineries contraintes et acheteurs en retrait

La diminution de l’appétit pour le brut iranien a entraîné un recul des prix. Le pétrole Iranian Light se négociait avec une décote de 6 à 6,50 $/baril par rapport aux contrats ICE Brent, tandis que l’ Iranian Heavy se vendait avec une décote de 8 à 8,50 $/baril, selon des sources de raffineries dans le Shandong. Peu de nouveaux contrats ont été conclus, illustrant un marché attentiste.

« L’offre reste suffisante, mais seuls quelques raffineurs disposent encore de quotas disponibles. Cela permet aux vendeurs de baisser les prix face à la rareté des acheteurs actifs », a déclaré un négociant en brut basé à Qingdao, sous couvert d’anonymat.

Répercussions sur le brut vénézuélien

La pression sur les prix ne se limite pas au brut iranien. Le brut Merey du Venezuela, également prisé des raffineries chinoises, s’échangeait avec une décote de 7,50 à 8 $/baril, en baisse par rapport aux niveaux observés fin août. Un raffineur indépendant basé à Zibo a indiqué que certains volumes à livrer en octobre n’avaient toujours pas trouvé preneur, alors que les négociations pour novembre devraient déjà être lancées.

La récente reprise des livraisons vénézuéliennes vers les États-Unis, permise par le rétablissement des licences de la société Chevron, pourrait offrir un soutien limité aux prix. Toutefois, la faiblesse persistante de la demande continue de peser sur le marché.

Blocage sur les quotas supplémentaires

Le principal facteur du recul reste l’épuisement des quotas d’importation, selon plusieurs sources du secteur. De nombreuses raffineries avaient calibré leur cycle opérationnel sur onze mois, pariant sur l’attribution de quotas supplémentaires pour couvrir les besoins de décembre.

Cependant, ces espoirs s’amenuisent. L’absence probable de quotas additionnels oblige plusieurs raffineries à envisager une réduction de leurs cadences, à se tourner vers des approvisionnements alternatifs tels que le fuel lourd ou le brut domestique, ou à interrompre temporairement leur activité.

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