Les prix du pétrole ont enregistré une hausse de 2% par rapport à la veille. Ils avaient alors atteint leur plus bas niveau en 9 mois. Cette reprise peut s’expliquer par plusieurs facteurs dont une réduction de l’offre et la baisse du dollar américain.
Les prix du pétrole se reprennent
Nombreux sont les analystes prévoyant une réduction de l’offre.
De fait, dans le Golfe du Mexique, la production est perturbée par l’ouragan Ian. La tempête a interrompu quelque 11% de la production. Aux États-Unis, les producteurs de pétrole offshore suivent de près la trajectoire de l’ouragan. Cependant, le plus dur semble être passé.
Bob Yawger, de Mizuho, commente:
« Les barils vont revenir assez vite, j’imagine. »
Cet avis est partagé par BP. Si l’entreprise a interrompu une partie de sa production offshore, elle estime que Ian ne représente plus une menace. Ainsi, sa production offshore dans le Golfe du Mexique devrait rapidement reprendre.
De plus, les analystes s’attendent aussi à une possible baisse de la production des pays de l’OPEP+. Les membres de l’Organisation doivent se réunir le 5 octobre.
En conséquence, les prix du pétrole repartent à la hausse. Le baril de Brent atteint 86,27 $, soit une hausse de 2,6%. Au cours de la séance précédente, il atteignait son plus bas niveau depuis janvier: 83,65$. Idem, le WTI enregistre une hausse de 2,3% pour atteindre 78,50 $ le baril.
Les prix du pétrole ont flambé après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. En février, le Brent s’est dangereusement rapproché de son record historique de 147 dollars. Plus récemment, il faut prendre en compte les taux d’intérêt élèves mais aussi la force du dollar.
Tamas Varga déclare:
« Le pétrole est actuellement sous l’influence des forces financières. »
De fait, le dollar joue un rôle important quant aux prix du pétrole. Un dollar fort entraîne une hausse du prix du pétrole brut pour les acheteurs n’utilisant pas le dollar.
Quid de l’OPEP?
Au cours des derniers mois, les prix du pétrole ont chuté. Ainsi, de nombreuses interrogations émergent quant à une possible intervention de l’OPEP+.
En Irak, le ministre du pétrole, explique que l’Organisation suit l’évolution des prix. Selon lui, l’OPEP+ ne souhaite ni une flambée des prix, ni un effondrement.
L’OPEP+ aura, lors de sa prochaine réunion, une importante décision à prendre.