Les prix du pétrole brut vacillent en raison des inquiétudes concernant les perspectives de croissance.
Des prix menacés par la politique chinoise
Le 24 mai, les prix du pétrole brut ont fluctué en début de séance en Europe. Néanmoins, ces derniers se situaient toujours dans la partie supérieure de la fourchette dans laquelle ils se trouvaient ces derniers mois. En raison de la poursuite des fermetures en Chine et des craintes d’une récession mondiale.
L’offre mondiale reste serrée mais les mesures de confinement du COVID-19 en Chine ont freiné les activités industrielles. Cela soulage ainsi une grande partie de la pression sur la demande.
Pékin a enregistré des niveaux records d’infections. Cela conduit le marché à penser que les autorités pourraient imposer des restrictions plus strictes à la ville.
Quelques banques d’investissement ont revu à la baisse les perspectives de croissance de la Chine pour 2022. EN raison de cette politique zéro Covid-19.
Des difficultés d’approvisionnement futur
Dans l’ensemble, la baisse des prix du brut a été limitée par une offre mondiale restreinte. Le sous-investissement dans les principaux projets pétroliers et gaziers est préoccupant.
Le secteur pourrait avoir du mal à garantir l’approvisionnement en énergie, selon le directeur général de Saudi Aramco, Amin Nasser. Le patron de la plus grande compagnie pétrolière au monde a mis en garde contre de nouveaux déséquilibres.
Des potentielles sanctions de l’Europe
Dans l’UE, les pays membres se rapprochent d’un embargo sur les importations russes de pétrole brut dans l’Union.
« Nous parviendrons à une percée dans les jours qui viennent », a-t-il déclaré, ajoutant que « c’est évidemment une mesure inhabituelle, mais nous vivons des temps inhabituels. »A déclaré le ministre allemand de l’économie, Robert Habeck.
La décision se heurte encore à une forte opposition de la part de pays fortement dépendants de l’énergie fournie par la Russie. Cette dernière a indiqué son intention de déplacer les flux commerciaux de pétrole vers l’Asie.