Le cours du baril de Brent était en légère baisse vendredi, subissant des prises de bénéfices après trois séances consécutives de hausse, tandis que le marché du WTI était fermé à la veille de Noël.
Les cours du pétrole en légère baisse
Vers 10H45 GMT (11H45 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février perdait 1,05% à 76,04 dollars.
« Seul le Brent est négocié ce matin et certaines prises de bénéfices sont évidentes », constate Jeffrey Halley, analyste de Oanda.
De son plus bas lundi (69,28 dollars) à son plus haut jeudi (77,00 dollars), le Brent s’était apprécié de plus de 10% à la faveur de nouvelles rassurantes sur la dangerosité du variant Omicron du Covid-19.
Omicron toujours en tension
De nouvelles études ont notamment montré que le risque d’hospitalisation est moins important qu’avec de précédentes formes du coronavirus, même si sa propagation fulgurante et massive pourrait mettre sous forte tension les systèmes de santé.
« La perspective d’une augmentation des mesures de confinement dans plusieurs grandes économies après les fêtes est importante », nuance Han Tan, de Exinity, « de quoi également limiter pour l’instant la hausse » des cours du brut.
Prochain sommet de l’OPEP+ le 4 janvier 2021
Les investisseurs commencent par ailleurs à se tourner vers le prochain sommet de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés via l’accord OPEP+, qui se tiendra le 4 janvier 2021.
Fawad Razaqzada, de Thinkmarkets, s’attend « à ce que le groupe s’en tienne à sa décision d’augmenter la production de pétrole de 400.000 barils par jour », comme il le fait chaque mois depuis le printemps.
Non-respect des quotas de production
Le quota des producteurs ne se traduit cependant pas forcément en production effective, ainsi la production des pays de l’OPEP+ a été inférieure de plus de 500.000 barils par jour à ce qui était prévu en novembre 2021, selon Argus Media.
Le très volatil cours du gaz européen poursuivait de son côté sa chute depuis son pic historique touché mardi, à 187,785 euros le mégawattheure (MWh). Le marché de référence, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, abandonnait vers 10H45 GMT de 17,44% à 109,45 euros