Les premiers caissons de l’île énergétique belge installés avec succès en mer du Nord

Le projet d’île énergétique Princesse Élisabeth progresse avec la mise en place de deux caissons, amorçant une phase clé de génie civil maritime au large de la Belgique.

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La construction de l’île énergétique Princesse Élisabeth a démarré dans la mer du Nord, à environ 45 kilomètres des côtes belges. Deux premiers caissons en béton ont été installés sur le site, lançant un chantier d’infrastructure maritime mené par le consortium belge TM Edison, regroupant les entreprises DEME et Jan De Nul. Ce projet est conduit pour le compte du gestionnaire de réseau Elia Transmission Belgium (Elia) et vise à accueillir des connexions électriques offshore.

Opération maritime complexe et hautement contrôlée

Chaque caisson mesure 58 mètres de long, 28 mètres de large et jusqu’à 32 mètres de haut selon la présence d’un mur de protection contre les tempêtes. Leur poids atteint 22 000 tonnes. Construits dans le port néerlandais de Vlissingen, ils sont tractés sur 98 kilomètres jusqu’au site de l’île par quatre remorqueurs. Chaque cycle logistique, incluant le remorquage, la stabilisation et l’ancrage, dure environ 24 heures.

Les structures sont fixées avec précision sur une zone de fondation via huit points d’ancrage, après positionnement à l’aide de mesures topographiques, de relevés de marée et de systèmes de surveillance continue. Le remplissage contrôlé des caissons avec de l’eau permet une descente stable sur le fond marin. Une couche d’enrochement est ensuite disposée pour protéger les structures des mouvements de houle estivaux.

Surveillance continue et exigence technique élevée

L’ensemble de l’opération mobilise dix navires et environ 150 professionnels. Elle est conduite en coordination avec le Centre de Coordination et de Sauvetage Maritime (MRCC) à Ostende, l’Autorité Nautique Commune et North Sea Port. Des procédures d’évacuation et des protocoles de communication spécifiques sont appliqués conformément aux exigences réglementaires en matière de sécurité maritime.

Le déroulement des travaux est conditionné par des seuils météo précis. Les opérations ne peuvent être effectuées que si la hauteur des vagues reste inférieure à 1,5 mètre et si les vents ne dépassent pas le niveau 5 de l’échelle de Beaufort. Deux services indépendants de prévision météorologique et plusieurs bouées de mesure assurent le suivi en temps réel des conditions en mer.

Infrastructure stratégique et organisation séquentielle

Le périmètre de l’île sera formé par 23 caissons, dont l’installation se fera en plusieurs étapes. Chaque segment est préparé avant la mise en place suivante afin d’assurer l’étanchéité et la stabilité du dispositif. Une fois les caissons en place, leur intérieur sera comblé de sable, puis équipé pour accueillir des installations électriques haute tension.

Les prochaines étapes consistent à achever le flanc est de l’île avant de poursuivre vers le sud. L’avancement reste dépendant de la météo et du respect des fenêtres opérationnelles. Ce phasage progressif permet de gérer les contraintes logistiques et d’entretien à chaque étape, tout en garantissant l’intégrité structurelle de l’ensemble du dispositif.

Suivi des coûts et ajustements techniques en cours

Le projet prévoit l’intégration de trois futurs parcs éoliens offshore dans la zone Princesse Élisabeth. Deux de ces parcs, représentant 60 % de la capacité prévue, sont déjà inclus dans les contrats en courant alternatif (HVAC). En revanche, l’attribution finale des contrats en courant continu haute tension (HVDC) est différée en raison de la hausse des coûts liés à cette technologie.

Elia mène actuellement une réévaluation du design technique, dans le cadre légal du projet, pour adapter l’exécution à la réalité économique. Les discussions avec les autorités fédérales sont en cours afin d’aligner les prochaines étapes sur des décisions politiques fondées et compatibles avec les objectifs à long terme du réseau.

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