EIG Global Energy Partners et le consortium qu’elle dirige se préparent à émettre au moins $4 milliards d’obligations au quatrième trimestre. L’opération n’est pas la seule du même type dans les pays du golfe Persique puisqu’une tendance semble se généraliser.
EIG veut émettre $4 milliards d’obligations
EIG et le consortium qu’elle dirige vont émettre $4 milliards d’obligations en deux ou trois opérations au quatrième trimestre 2021. L’objectif de l’opération est de refinancer le prêt accordé par Citi, HSBC et JPMorgan, pour la prise de participation du consortium de 49% dans Aramco Oil Pipeline. Lui offrant des droits sur 25 ans de paiements tarifaires pour le pétrole transporté par l’ensemble du réseau d’oléoducs existants et futurs d’Aramco.
Le prêt a ainsi financé $10,5 milliards sur les $12,4 milliards de l’opération.
Les premières émissions pourraient donc intervenir dès le mois d’octobre 2021. Plus que $4 milliards, certains membres du consortium espère lever jusqu’à la moitié du coût du prêt initial. Soit plus de $5 milliards.
Une tendance dans tous les pays du golfe Persique
Une tendance se dégage puisqu’un autre consortium ayant pris une participation dans les gazoducs de l’entreprise nationale émiratie ADNOC a également refinancé près de $8 milliards de dette bancaire par des obligations.
En outre, les petits producteurs d’Oman et du Bahreïn envisagent également des ventes d’actifs similaires. L’entreprise publique d’énergie d’Oman, OQ, a par exemple étudié la possibilité de vendre son activité de forage Abraj Energy Services.
Une tendance générale de désintéressement partial envers les actifs pétro-gazier par les pays du golfe se dégage. Ces derniers souhaitent en effet investir, en partie, leur capital dans des actifs énergétiques moins polluants.