La chute des importations de GNL au Royaume-Uni s’explique par les faibles capacités de stockage du pays. Les données de Gas Infrastructure Europe (GIE) montrent que les niveaux de stockage ont atteint les 91%.
En mai, les importations de GNL s’élevaient à 1,5 million de tonnes de GNL contre 2,3 millions en avril. Les principaux fournisseurs de la monarchie parlementaire sont le Qatar et les Etats-Unis.
En comparaison avec l’Europe, le Royaume-Uni possède une faible capacité de stockage. Son niveau équivaut à 9,7tWh selon le GIE, soit 1% de sa demande annuelle. En parallèle, l’Allemagne, la France ou encore l’Italie peuvent stocker entre 25 et 35% de leur demande annuelle.
Néanmoins, en termes de logistiques et d’infrastructure, le Royaume-Uni semble efficace. Il possède une bonne connectivité avec l’Europe où les installations gazières vers la Belgique et les Pays-Bas ont été optimisées en avril et en mai.
En mai, le prix du GNL livré en Europe du Nord-Ouest s’élevait à 22,94$ par MBtu contre 31,24$/MBtu en avril. Alors que le conflit ukrainien se poursuit et que la transition énergétique s’enclenche, le Royaume-Uni va devoir augmenter ses capacités de stockage.
La demande en GNL tend à augmenter, c’est pour cela que le Royaume-Uni est entré en discussion avec son principal fournisseur, le Qatar, dès octobre 2020. Les deux nations ont signé un accord de 25 ans pour maintenir une capacité d’importation. Cette dernière pourra atteindre 7,2 mt/an à partir de 2025 au terminal the Isle Grain.
Ces importations sont importantes afin de répondre à la demande, mais le Royaume-Uni doit toujours augmenter ses capacités de stockage. L’objectif est la sécurité énergétique ainsi que la transition vers une économie plus durable.
