Les frappes ukrainiennes sur les raffineries russes causent peu de perturbations

Depuis janvier, l’Ukraine cible des raffineries russes pour déstabiliser l’économie et l’approvisionnement militaire. Malgré quelques interruptions, l’impact global reste maîtrisé, et les réparations se déroulent rapidement.

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Depuis le début de l’année 2024, l’Ukraine intensifie ses frappes sur les infrastructures énergétiques russes, en particulier sur les raffineries pétrolières. Ces attaques visent à perturber l’économie russe et à affaiblir sa machine de guerre. Les installations de raffinage jouent un rôle crucial dans la génération de revenus, mais aussi dans l’approvisionnement en carburant des forces armées russes. En juillet 2024, selon la Kyiv School of Economics (KSE), les exportations pétrolières ont généré 15,4 milliards d’euros pour la Russie, soulignant l’importance stratégique de ces installations.
L’armée ukrainienne a ciblé des raffineries comme celle d’Oust-Louga, entraînant une diminution temporaire des capacités de raffinage de la Russie. Au cours de l’année, les frappes ont amputé la production d’environ 1,1 million de barils par jour en mars, soit 16 % de la capacité totale de raffinage. L’objectif pour l’Ukraine est clair : frapper là où cela fait mal en perturbant l’approvisionnement en carburant de l’armée russe et en réduisant les revenus tirés de l’exportation de produits pétroliers.

Réparations rapides et contournement des perturbations

Malgré l’impact immédiat des frappes, la Russie parvient à limiter les dégâts sur le long terme. Les grandes compagnies pétrolières russes ont mis en place des stratégies de réparation rapide et de contournement des zones touchées. Selon des experts du Centre Carnegie, la plupart des sites frappés sont remis en service sous trois semaines. Cette capacité de réparation rapide permet aux entreprises russes de limiter les interruptions de production, tout en réorientant les flux de pétrole vers des raffineries moins exposées.
Pour faire face à ces attaques, les raffineries russes ont renforcé leurs systèmes de défense en installant des technologies antidrones et en achetant des équipements de protection antiaérienne. Ces investissements permettent de protéger les sites stratégiques contre de nouvelles attaques, tout en maintenant la production.

Des frappes coûteuses pour un impact limité

L’utilisation de drones par l’Ukraine pour cibler les raffineries russes représente un coût significatif pour Kiev. Chaque raid aérien coûte entre un et cinq millions de dollars selon les estimations, mais les résultats en termes de perturbation restent mitigés. Le Kremlin minimise l’impact de ces frappes, affirmant que les interruptions de production sont minimes. Le vice-Premier ministre en charge de l’Énergie, Alexandre Novak, a reconnu que bien que ces frappes ne puissent être évitées à 100 %, elles ne représentent pas une menace majeure à long terme pour l’économie pétrolière russe.
En parallèle, la Russie a prolongé jusqu’à la fin de l’année un moratoire sur les exportations d’essence, invoquant des raisons techniques liées aux réparations nécessaires dans certaines raffineries. Ce moratoire permet de maintenir un approvisionnement stable sur le marché intérieur tout en évitant une crise de carburant.

Une stabilité du marché malgré les attaques

À l’échelle mondiale, les prix du pétrole n’ont pas été significativement affectés par ces frappes. Après plusieurs mois de réparations, les capacités de raffinage de la Russie sont aujourd’hui presque totalement restaurées, à l’exception de la raffinerie de Moscou, qui reste partiellement hors service après une attaque en septembre. Cela montre la résilience du système énergétique russe, malgré la pression militaire ukrainienne.
Cependant, les attaques réciproques sur les infrastructures énergétiques demeurent une épine dans le pied des deux camps. Les frappes ukrainiennes continuent, avec une intensité croissante, tandis que la Russie tente de renforcer ses capacités de défense. Cette situation crée une instabilité constante, sans véritable impact à long terme sur l’économie pétrolière mondiale.

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