Les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient vendre 20 millions de barils de pétrole supplémentaires. Ces barils proviennent de leur réserve stratégique de pétrole. Cette vente s’effectue afin de calmer les prix du pétrole, en hausse suite à l’invasion russe de l’Ukraine.
Les barils de pétrole, un produit important pour les États-Unis
L’administration Biden avait déjà annoncé, fin mars, libérer un million de barils par jour pendant six mois. Les États-Unis ont déjà vendu 125 millions de barils en provenance de leur réserve stratégique. Cette réserve se situe dans des cavernes de sel creusées sur les côtes de la Louisiane et du Texas.
La U.S. Energy Information Administration a déclaré que la production pétrolière américaine passerait à plus de 11,9 millions de barils par jour en 2022. Cette production devrait monter à 12,8 millions de barils par jour en 2023 alors qu’elle était de 11,2 millions bpj en 2021. Un haut fonctionnaire américain confiait aux journalistes:
« Ce que cela signifie en pratique, c’est que les producteurs auraient plus de certitude quant à la demande future de leur produit, ce qui encouragerait les investissements dans la production aujourd’hui. »
Les États-Unis prendront dès l’automne des offres d’achats de 60 millions de barils de pétrole brut de réserve. Une première étape qui permettra la reconstitution du stock après la libération de 180 millions de barils. Par ailleurs, le ministère proposera sous peu une règle pour aider à remettre du pétrole dans le SPR. Le haut fonctionnaire a également affirmé que:
« L’ouverture du SPR a agit telle une « bouée de sauvetage » pour les compagnies pétrolières et de raffinage. Alors que l’industrie continue à remettre en route la production de pétrole après les baisses pendant le pic de la pandémie de COVID-19. »
De plus, tous les achats de barils pétrole qui serviront à réapprovisionner le SPR ne seront pas en concurrence avec la demande de pétrole à court terme.
Une analyse du département du Trésor américain a montré que les libérations du SPR ont réduit les prix de l’essence à la pompe jusqu’à 40 cents par gallon. Les libérations coordonnées des partenaires internationaux y ont également contribué.