Les États-Unis suspendent de nouvelles normes d’efficacité énergétique pour des appareils domestiques clés

Le Département de l'Énergie des États-Unis a suspendu sept normes d'efficacité énergétique visant des produits domestiques. Cette décision, qui touche des appareils tels que les chauffe-eaux à gaz, a soulevé des controverses sur l'impact économique et écologique des nouvelles règles.

Partager:

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90£/mois sans engament

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90£/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 £/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99£/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 £/mois à partir de la 2ᵉ année.

Le Département de l’Énergie des États-Unis (DOE) a annoncé la suspension de l’implémentation de sept normes d’efficacité énergétique, impactant plusieurs secteurs de consommation d’énergie domestique. Les normes concernaient des produits tels que les chauffe-eaux à gaz instantanés, les climatiseurs, les lave-linge, les réfrigérateurs commerciaux et les compresseurs d’air. Selon le DOE, ces règles étaient jugées « restrictives » et risquaient d’entraîner une augmentation des coûts pour les consommateurs, tout en réduisant les options disponibles sur le marché.

Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large du gouvernement actuel, dirigé par l’administration Trump, qui met l’accent sur la réduction des charges financières pour les ménages. Le secrétaire à l’Énergie, Chris Wright, a souligné que cette suspension visait à protéger les consommateurs en réduisant les coûts des appareils ménagers et en favorisant une plus grande concurrence sur le marché des équipements électroménagers.

Des normes annoncées sous l’administration Biden

Les normes suspendues avaient été conçues sous l’administration Biden pour réduire la consommation énergétique des produits domestiques et ainsi limiter leur impact environnemental. Parmi les produits concernés, les chauffe-eaux à gaz instantanés étaient particulièrement visés, devant se conformer à des exigences de performance plus strictes. L’objectif était de réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en favorisant l’innovation dans les technologies plus efficaces sur le plan énergétique.

Cependant, les nouvelles exigences, jugées coûteuses par certains acteurs industriels, ont alimenté les critiques. Des fabricants comme la Rinnai Corporation, spécialisée dans la production de chauffe-eaux à gaz, ont exprimé leurs préoccupations, arguant que la mise en œuvre de ces normes aurait supprimé des produits populaires et efficaces du marché, au détriment des consommateurs.

Réactions dans le secteur énergétique et politique

La décision du DOE a entraîné une réaction divisée dans le secteur. D’un côté, certains industriels du secteur du gaz et des appareils électroménagers ont soutenu cette suspension, affirmant qu’elle soulageait un marché déjà éprouvé par des coûts élevés. En janvier 2025, un groupe de 21 procureurs généraux républicains avait déposé une plainte pour contester les nouvelles normes sur les chauffe-eaux à gaz instantanés, arguant qu’elles risquaient de rendre ces produits inaccessibles pour une large part de la population américaine. De plus, des législateurs républicains, tels que le représentant Gary Palmer et le sénateur Ted Cruz, ont introduit des résolutions au Congrès pour désapprouver ces normes.

En revanche, les défenseurs de l’efficacité énergétique ont exprimé leur mécontentement. L’Appliance Standards Awareness Project (ASAP) a critiqué la suspension, estimant que les normes proposées auraient permis de réaliser des économies importantes pour les consommateurs, notamment sur leurs factures d’énergie. Selon l’ASAP, l’absence de ces normes pourrait également freiner les efforts des États-Unis pour atteindre ses objectifs climatiques, en réduisant l’impact écologique de ces appareils domestiques.

Les nouvelles catégories d’efficacité énergétique

Afin de répondre aux préoccupations des industriels, le DOE a proposé la création de nouvelles catégories d’efficacité énergétique. Notamment, les chauffe-eaux à gaz sans réservoir bénéficieront désormais d’une exemption, ce qui leur permettra de continuer à être commercialisés sans se conformer aux nouvelles normes énergétiques. Cette mesure a pour but de soulager les fabricants tout en maintenant une forme de régulation.

Cependant, des experts, dont ceux de la Natural Resources Defense Council (NRDC), ont mis en garde contre ces exemptions. Ils ont exprimé des préoccupations quant au fait que de telles manœuvres pourraient créer un précédent permettant aux entreprises de contourner les normes d’efficacité énergétique, retardant ainsi l’adoption de technologies écologiques et économes en énergie.

Un dilemme entre coûts et transition écologique

Cette situation soulève un dilemme majeur pour les politiques énergétiques américaines : comment concilier la réduction des coûts pour les consommateurs avec la nécessité d’accélérer la transition énergétique ? D’un côté, la suspension de ces normes vise à alléger la pression économique sur les foyers américains, mais de l’autre, elle pourrait ralentir les efforts visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre à long terme et freiner l’adoption de technologies plus efficaces sur le plan énergétique.

Dans un contexte de crise énergétique mondiale et de préoccupations croissantes liées à l’inflation, les décideurs américains se trouvent face à un défi complexe. Trouver un équilibre entre les priorités économiques immédiates et les engagements à long terme en matière de politique énergétique et climatique pourrait s’avérer crucial dans les années à venir.

Nouvelle panne du réseau électrique nigérian entraîne des coupures massives dans le pays

Une défaillance soudaine sur le réseau national a interrompu l’alimentation en électricité de plusieurs régions du Nigeria, relançant les interrogations sur la stabilité du système de transport électrique.

Le Guyana veut durcir le cadre contractuel pour l’exploitation pétrolière

Réélu à la tête de l’État, le président Irfaan Ali annonce des accords de production plus contraignants pour les compagnies pétrolières, avec l’objectif d’augmenter les retombées économiques nationales.

Coal India engage 5 GW de projets solaires et éoliens à l’échelle nationale

Coal India lance des appels d’offres pour développer 5 GW de capacités renouvelables, répartis entre le solaire et l’éolien, dans le cadre de sa stratégie énergétique à long terme.
en_114070920254540

Les services publics américains projettent 147 GW de nouvelles charges électriques

Les services publics aux États-Unis anticipent une hausse rapide des charges à forte intensité, visant 147 GW de nouvelles capacités d'ici 2035, avec un déplacement stratégique vers les marchés déréglementés.

France: RTE ouvre le débat public sur 100 milliards d’euros pour le réseau électrique

La France engage une concertation nationale autour du plan de RTE visant 100 milliards d’euros d’investissements d’ici 2040 pour moderniser le réseau de transport d’électricité haute tension.

La Californie accélère les permis pour capter les crédits fiscaux fédéraux

Le gouverneur Gavin Newsom ordonne une mobilisation des agences californiennes pour sécuriser les crédits de l’Inflation Reduction Act avant leur expiration, en ciblant les projets énergétiques prêts à entrer en construction.
en_114030952540

L’industrie allemande alerte sur un fardeau énergétique de €5.4tn d’ici 2049

La transition énergétique allemande pourrait coûter jusqu’à €5.4tn ($6.3tn) d’ici 2049, selon la principale organisation industrielle, qui pointe un risque pour la compétitivité nationale.

Les coupures d’électricité plongent les commerces iraniens dans une crise opérationnelle durable

Face aux délestages imposés par les autorités, les petites entreprises en Iran enregistrent des pertes croissantes, sur fond de sécheresse, de pénurie de carburant et de pression sur le réseau électrique national.

T Plus maintiendra sa production électrique à 57,6 TWh en 2025

Le groupe russe T Plus prévoit de stabiliser sa production d’électricité à 57,6 TWh en 2025, malgré un recul observé au premier semestre, selon les déclarations de son directeur général Pavel Snikkars.
en_114030934540

La régulation française de l’énergie corrige dix affirmations publiques sur les coûts et la production

En France, la Commission de régulation de l’énergie publie une mise au point sur dix affirmations relayées durant l’été, rectifiant plusieurs données concernant les tarifs, la production et les investissements dans le secteur électrique.

Des dizaines de scientifiques dénoncent un rapport climatique jugé biaisé par le département américain de l’énergie

Un collectif de 85 chercheurs conteste la validité scientifique du rapport climatique publié par le département de l’Énergie des États-Unis, en soulignant des méthodes jugées partiales et l’absence de relecture indépendante.

Cinq nouveaux projets obtiennent le statut CB RES et rejoignent la liste de la Commission

Cinq projets d’infrastructure énergétique viennent d’être intégrés à la liste des projets renouvelables transfrontaliers, les rendant éligibles à un soutien financier dans le cadre du programme CEF Energy.
en_11401092046540

La Tanzanie mise sur le gaz naturel comprimé pour réduire ses importations pétrolières

Le gouvernement tanzanien lance une concertation nationale pour accélérer le déploiement du gaz naturel comprimé, mobilisant financements publics et privés afin de sécuriser l’approvisionnement énergétique et diminuer les coûts du carburant.

Le Koweït lance les appels d’offres pour un projet énergétique et hydraulique de 1,8GW

Le gouvernement koweïtien a invité trois consortiums internationaux à soumettre leurs offres pour la première phase du projet Al Khairan, combinant production d’électricité et dessalement.

La NNPC Ltd maintient la raffinerie de Port Harcourt et mise sur sa réhabilitation

La compagnie pétrolière publique nigériane abandonne le projet de cession de la raffinerie de Port Harcourt et confirme sa volonté de poursuivre un programme de maintenance malgré des coûts d’exploitation élevés.
en_11401092051540

Crise politique en France : la feuille de route énergétique menacée d’un nouveau report

La publication du décret de la Programmation pluriannuelle de l’énergie, attendue depuis deux ans, est compromise par les tensions politiques internes, mettant en péril les investissements stratégiques dans le nucléaire et les renouvelables.

L’EIA reporte plusieurs rapports clés après une réduction de 30 % de ses effectifs

L’Agence américaine d’information sur l’énergie reprogramme ou abandonne plusieurs publications, affectant la disponibilité de données critiques pour les marchés pétrolier, gazier et des énergies renouvelables.

Le Brésil démantèle un réseau criminel de 52 milliards BRL dans les carburants

Les autorités brésiliennes ont lancé une vaste opération ciblant un système de blanchiment lié au secteur des carburants, impliquant des fonds d’investissement, des fintechs et plus de 1 000 stations-services à travers le pays.
en_11403008282540

Le gaz naturel et le solaire bénéficient d’un large soutien aux États-Unis

Une étude nationale du cabinet Davies Group révèle que les Américains soutiennent massivement le développement simultané des énergies renouvelables et fossiles, avec un appui marqué pour le gaz naturel et l’énergie solaire.

Séoul impose une réduction de 25 % des capacités pétrochimiques pour stabiliser le secteur

Le gouvernement sud-coréen contraint dix groupes pétrochimiques à réduire jusqu’à 3,7 millions de tonnes de vapocraquage par an, assortissant ses aides financières et fiscales à des restructurations rapides et documentées.

Connectez-vous pour lire cet article

Vous aurez également accès à une sélection de nos meilleurs contenus.

ou

Passez en illimité grâce à notre offre annuelle:
99£ la 1ère année, puis 199£ /an.