Les États-Unis se félicitent des progrès réalisés par l’Union Européenne pour le plafonnement du prix du pétrole russe à $60 le baril.
Un accord du G7 sur les prix du pétrole russe
Les États-Unis par l’intermédiaire de la Maison Blanche, se disent convaincus que cet accord limitera les revenus de la Russie. La réponse de la Pologne tardait sur ce plafonnement, l’unanimité des 27 étant requise. Celle-ci accepte finalement l’accord de l’Union Européenne sur le plafonnement du prix du baril à $60.
Ces sanctions sur le pétrole russe concernent notamment les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni, l’accord étant conclu dans le cadre du G7. John Kirby, porte-parole du conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche déclare que Washington pensait que 60 dollars le baril était le niveau approprié pour le plafonnement des prix. Il permettra ainsi d’atteindre le double objectif poursuivi par cet accord.
Impacter les revenus
Le plafonnement des revenus du pétrole russe vise à réduire les revenus de la Russie. L’objectif est également d’éviter une flambée des prix mondiaux du pétrole après l’entrée en vigueur de l’embargo européen le 5 décembre. La mise en œuvre du plafonnement des prix du pétrole russe vise à priver la Russie d’une part de ses revenus qui financent la guerre en Ukraine.
John Kirby, porte-parole du conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche déclare:
« Nous continuons de croire qu’un plafonnement des prix contribuera à limiter la capacité de Poutine à tirer profit du marché pétrolier afin de continuer à financer une machine de guerre. »
Selon lui, la Russie exigeait environ $100 par baril il y a un mois, le passage à un prix à $60 représente une baisse considérable. La coalition se réserve toutefois la possibilité de réajuster ce plafond.