Aux États-Unis, Démocrates comme Républicains soutiennent le développement de l’énergie nucléaire. Invoquant respectivement la lutte contre le réchauffement et la sécurité énergétique.
Les États-Unis s’entendent sur le développement du nucléaire
L’Infrastructure Investment and Jobs Act prévoit $2,4 milliards pour le programme de réacteurs avancés du ministère de l’Énergie américain. En 2027, deux projets, TerraPower et X-energy, devraient ainsi être mis en service avec un financement s’étalant sur plusieurs années.
Le projet de loi comporte également un volet de $8 milliards en faveur de l’hydrogène propre grâce au nucléaire. Il prévoit également $6 milliards en faveur des centrales nucléaires en activité dans l’objectif d’éviter des fermetures prématurées.
Un projet fédéral soutenu par les États
Les États américains agissent également en faveur du nucléaire. L’État de l’Illinois a ainsi octroyé une subvention de $700 millions sur cinq ans en 2021, notamment pour trois centrales d’Exelon d’une capacité totale de 6535 MW.
De son côté le New Jersey votait en avril 2021 en faveur de l’élargissement des crédits zéro émission aux centrales nucléaires.
Objectif 2050
Parallèlement, les services publics enregistrent un nombre croissant d’entreprises s’engageant à éliminer les émissions de carbone à horizon 2050. Ainsi, les infrastructures nucléaires de Duke et Dominion resteront opérationnelles en raison de leurs faibles émissions en carbone.
En 2022, une nouvelle unité devrait être mise en service à la centrale nucléaire Georgia Power de Vogtle. L’extension du site de production a dépassé les prévisions financières initiales pour arriver à $30 milliards. Vogtle-3 devrait être opérationnelle en septembre 2022. L’unité 4 entrera en service, quant à elle, un an plus tard.
Toutefois, la centrale nucléaire Palisades d’Entergy de 845 MW dans le Michigan, devrait fermer d’ici au 31 mai 2022. Au niveau fédéral, 6,8 GW issus de l’énergie nucléaire ont été fermées sur la période 2013-2021.