La guerre en Ukraine se poursuit et les sanctions à l’encontre de la Russie se multiplient. Afin d’y faire face, Moscou rétorque en utilisant ses énergies comme une arme. La Commission européenne et les États-Unis s’associent pour condamner le chantage russe. Ensemble, ils souhaitent trouver des solutions pour permettre à l’Europe de se détacher des hydrocarbures russes.
Les États-Unis et la Commission européenne condamnent le chantage
La Russie démontre qu’elle est un fournisseur d’énergie non fiable pour l’Europe. La coupure de l’électricité et du gaz naturel de la Finlande est qualifiée d’inacceptable et d’injustifiée. Idem pour l’arrêt des exportations de gaz naturel vers la Pologne et la Bulgarie.
Ainsi, la Commission européenne et les États-Unis condamnent le chantage énergétique de la Russie. De plus, les deux acteurs comprennent qu’il est urgent de prendre des mesures décisives pour réduire les importations d’énergie en provenance de Russie. Ils réaffirment l’engagement en faveur du renforcement de la sécurité énergétique de l’Europe.
Par ailleurs, l’interconnexion gazière entre la Pologne et la Lituanie a démarré son activité commerciale le 1er mai. De plus, la Finlande est interconnectée à l’Estonie grâce au Balticonnector depuis 2020. Ainsi, ces projets réduisent la dépendance à l’égard du gaz russe. Ils offrent de nouvelles options et renforcent la résilience du continent européen.
Assurer la sécurité énergétique du continent
Dans toute l’Europe, des efforts sont en cours pour diversifier les approvisionnements. C’est ainsi qu’une task force sur la sécurité énergétique voit le jour le 25 mars par une annonce des présidents Biden et Von der Leyen. L’objectif est de continuer à œuvrer à la diversification en gaz naturel de l’Europe tout en accélérant le déploiement de technologies intelligentes.
L’efficacité énergétique en Europe, dans les habitations et les entreprises, en électrifiant le chauffage, s’inscrit dans cette perspective.
De surcroît, le déploiement des énergies renouvelables pour réduire complètement la demande de combustibles fossiles est aussi à l’ordre de la task force.
Enfin, la Commission européenne et les États-Unis se félicitent du contrat conclu par la Finlande. Le pays loue à un fournisseur américain un terminal flottant d’importation de GNL. Il sera opérationnel avant la fin de l’année. Ce contrat représente une étape importante vers la réalisation des objectifs de la task force.