Le Nouveau-Mexique a organisé sa dernière vente aux enchères mensuelle de concessions pétrolières et gazières, générant un total de 5,5 millions de dollars en offres maximales, selon les données publiées par le Bureau des terres de l’État. Cette somme, bien que plus faible que celles enregistrées en octobre (6 millions de dollars) et septembre (8,3 millions de dollars), dépasse plusieurs ventes réalisées plus tôt en 2024.
La vente concernait 14 parcelles, avec une offre individuelle record de 2,4 millions de dollars placée par Dudley Land Co., une société basée à Katy, Texas. Ce montant représentait près de 44 % des offres totales et marquait la seule participation de Dudley Land Co. à cette enchère.
La deuxième plus haute offre, à 1,24 million de dollars, provenait de Federal Abstract Co., une entreprise spécialisée dans la gestion des titres fonciers sur des terres fédérales, étatiques et autochtones. Ces deux offres combinées représentaient environ les deux tiers des enchères totales.
Dominance des enchérisseurs réguliers
Federal Abstract Co. s’est distinguée par le nombre d’enchères gagnantes, remportant six parcelles pour un montant cumulé de 1,5 million de dollars. Magnum Producing, une société basée à Corpus Christi, Texas, a également été un acteur majeur avec cinq offres gagnantes totalisant 700 750 dollars.
Parmi les autres enchérisseurs notables figuraient Martin Oil & Gas, une entreprise basée au Colorado, qui a obtenu une parcelle pour 400 529 dollars, et Marshall & Winston, une société privée basée à Midland, Texas, qui a remporté une concession pour 480 080 dollars.
Contexte économique et stratégie étatique
Les résultats de novembre s’inscrivent dans une tendance fluctuante des ventes aux enchères de l’État. Bien que les revenus soient inférieurs à ceux des mois précédents, cette baisse est partiellement attribuée à la décision stratégique de l’État de limiter l’offre de terrains de choix.
Stephanie Garcia Richard, directrice du Bureau des terres de l’État, avait annoncé en début d’année qu’elle réserverait certaines parcelles stratégiques jusqu’à l’approbation par la législature d’un taux de redevance plus élevé. Actuellement fixé à 20 %, ce taux pourrait passer à 25 %, en ligne avec d’autres grands États producteurs.
Cette stratégie vise à maximiser les revenus futurs pour les agences publiques qui dépendent des recettes pétrolières et gazières. Cependant, elle souligne également l’équilibre délicat entre les besoins budgétaires immédiats et les avantages à long terme d’une meilleure gestion des ressources naturelles.