Les émissions d’obligations vertes des marchés émergents atteindront 100 milliards de dollars en 2023, selon plusieurs rapports. Ce marché a largement évolué et examine les changements politiques et les réglementations qui ont un impact sur ces émissions.
Émissions d’obligations vertes, $100 milliards d’ici 2023
Via ce partenariat, Amundi démontre son engagement dans le développement du marché des obligations vertes des pays émergents. Cela stimule à la fois l’offre et la demande d’obligations vertes. Les émissions devraient ainsi atteindre 100 milliards de dollars au cours des trois prochaines années.
La reprise post-pandémique
Les pays commencent à sortir peu à peu, de la crise économique et sanitaire. Ainsi, les trajectoires de reprises des marchés émergents sont très différentes. Ces dernières nécessitent un soutien important en termes de politique budgétaires.
La reprise post-pandémique offrira d’importantes opportunités pour des projets dans les énergies renouvelables, les infrastructures urbaines et l’agriculture intelligente.
Jusqu’à 10.000 milliards de dollars d’émissions cumulées
Malgré les défis de 2020, le marché d’obligation verte franchira le cap des 1000 milliards de dollars d’émissions cumulées depuis 2007. Selon IFC, les opportunités dans les marchés émergents peuvent engendrer plus de 10.000 milliards d’ici 2030. Ces nouveaux investissements pourraient créer plus de 200 millions d’emplois dans le secteur vert.
Un défi pour les pays émergents
Les marchés émergents sont restés très actifs l’année dernière, avec 40 milliards de dollars d’obligations vertes émises par 101 émetteurs. Au cours de cette période, sept marchés émergents ont émis des obligations vertes pour la première fois. Les économies émergentes devront intégrer les objectifs écologiques dès leur reprise.
Ainsi, de nouveaux pays émergents tels que l’Égypte ainsi que le Kazakhstan ont procédé à leur première émission d’obligations vertes.
La Chine, un pays émetteur
L’Asie de l’Est et le Pacifique représentent la plus grande part d’émissions d’obligations vertes réalisées, soit 76%. La Chine demeure le plus grand émetteur, malgré une baisse de plus de 30 milliards de dollars. En outre, plus de la moitié des obligations vertes chinoises ont été émises pendant le deuxième semestre.
Ces émissions d’obligations vertes permettent aux différents pays d’intégrer de nouveaux objectifs environnementaux dans leurs politiques. Malgré une année difficile, dû à la pandémie mondiale, cela n’a pas freiné l’évolution du marché. Ainsi, les pays émergents sont au cœur de ces nouvelles obligations.
L’année 2020, est également marquée par la diversification des profils émetteurs. Plus de 300 millions de dollars d’émissions proviennent d’entreprises non financières. Finalement, 2021 constituera l’année des obligations d’émissions vertes, notamment avec la présence de l’Union Européenne sur le nouveau marché.